Le chef de l’Etat a tenu sa cinquième conférence de presse, un mois après les attentats perpétrés en France. Parmi les principales annonce : une visite du couple franco-allemand en Ukraine et la création d’un service universel pour les jeunes.
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Hollande propose « un service universel » pour… par 6MEDIAS
Le couple franco-allemand en Ukraine
Les mots de François Hollande sont forts. Il parle désormais de « guerre » en Ukraine. « On est passé en quelques mois de ce qui était un différend à un conflit et d’un conflit à la guerre », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse à l’Elysée.
Raison pour laquelle le président a annoncé jeudi qu’il se rendrait avec la chancelière allemande Angela Merkel dans la journée à Kiev et vendredi à Moscou pour présenter une nouvelle proposition de règlement du conflit.
« En Ukraine, c’est la guerre, des armes lourdes sont utilisées, des civils tous les jours sont tués », a déclaré le chef de l’Etat français lors d’une conférence de presse à l’Elysée. « Le temps presse, et il ne sera pas dit que la France et l’Allemagne n’auront pas tout tenté pour préserver la paix ».
Kiev puis Moscou
« Avec Angela Merkel j’ai décidé de prendre une nouvelle initiative, nous partirons à Kiev dès cet après-midi, nous ferons une nouvelle de proposition de règlement sur le conflit lui-même, il sera fondé sur l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a-t-il souligné.
« Nous irons la discuter avec le président (ukrainien) Petro Porochenko aujourd’hui et vendredi à Moscou avec le président russe » Vladimir Poutine, a-t-il dit.
L’option des armes écartée
« Il y a à partir d’aujourd’hui deux options : soit on rentre dans une logique qui consiste à armer les protagonistes puisque les uns le font, les Russes par rapport aux séparatistes », a-t-il dit.
« Et puis il y a une autre option, elle n’est pas sûre de réussir mais si elle n’est pas tentée nous ne le saurons jamais, c’est l’option de la diplomatie, de la négociation, elle ne peut pas être prolongée indéfiniment », a-t-il ajouté, à quelques heures de son départ pour Kiev où il doit avec Angela Merkel présenter une nouvelle proposition de sortie de crise.
Interrogé sur une éventuelle livraison d’armes aux forces ukrainiennes à l’heure où débat est lancé aux Etats-Unis, François Hollande a répondu : « La France ne rentre pas dans le débat de la fourniture des armes ».
Source Reuters