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Vol de cocaïne à la PJ : Rocancourt mis en examen

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On le surnomme l’ « escroc des stars ». Et pour cause, Christophe Rocancourt, 47 ans, est devenu célèbre lors de son arrestation aux Etats-Unis après avoir extorqué de l’argent à diverses personnes en utilisant une douzaine de fausses identités et en se faisant passer pour un producteur. Mais il n’y a visiblement pas que les stars que Christophe Rocancourt aurait escroquées.

Alors qu’il est incarcéré à la maison d’arrêt de Fleury-Merogis, son nom apparaît dans l’enquête sur le vol de 52 kg de cocaïne à la PJ.

Sept policiers mis en examen

Christophe Rocancourt était en contact en prison avec Jonathan Guyot, l’ex-membre de la brigade des stupéfiants soupçonné d’avoir dérobé la drogue.

Il a été mis en examen pour blanchiment de trafic de stupéfiants et complicité de recel de détournement ou de soustraction de biens par personne dépositaire de l’autorité publique.

Mon client « nie toute implication dans cette affaire« , a déclaré à Reuters son avocat, Me Jérôme Boursican.

Dix personnes, dont sept policiers, sont désormais mises en examen dans l’enquête sur les 52 kilos de cocaïne dérobés dans l’armoire des scellés de la brigade des stupéfiants et qui n’ont jamais été retrouvés.

Le quartier VIP de Fleury-Mérogis : point de départ de l’affaire

C’est justement dans les locaux de la maison d’arrêt, à l’étage VIP où « l’escroc des stars » purge sa peine, que ce vol d’envergure aurait été préparé. Le 9 octobre dernier, Jonathan Guyot, ancien brigadier aux « Stups » accueille un nouveau compagnon de cellule… qui n’est autre que Christophe Rocancourt. Ce « flic ripoux » avait été arrêté en août puis mis en examen pour le vol 52 kg de cocaïne dans les locaux de la PJ parisienne en juillet dernier.

Les deux hommes nouent un pacte et demandent à deux de leurs proches d’aller récupérer l’argent dans un lieu pour le moins incongru. Les 150 000 euros auraient été cachés au fond du lac de Créteil.

Un scénario rocambolesque

Le frère de Jonathan Guyot, policier lui aussi, selon Le Parisien, et un ami de Christophe Rocancourt se seraient ainsi retrouvés en janvier, dans l’eau « à deux degrés », raconte RTL.

Pour ce faire, les deux hommes utilisent un manche à balai mais cela s’avère inutile et ils ne parviennent finalement pas à retrouver tout l’argent, comme le raconte Le Monde. Ils auraient tout de même récupéré un sac contenant 50 000 euros.

Au parloir  avec l’un des hommes chargés de récupérer le butin, Christophe Rocancourt évoque les 150 000 euros, il parle de « 150 k » pour brouiller les pistes. Interrogé par la police, Christophe Rocancourt aurait été sommé de justifier « les 150 k » : « Ce sont des calories journalières, j’avais maigri alors je voulais juste savoir si je ne prenais pas trop de calories », aurait-il répondu, selon RTL.

Sources JOL Press et Reuters

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