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Vol de cocaïne : Christophe Rocancourt donne sa version des faits

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Depuis Rouen, où il est assigné à résidence depuis sa sortie de prison mercredi, Christophe Rocancourt s’est confié au Parisien. L’escroc des stars comme on le surnomme souvent est revenu sur les deux affaires liées au 36 Quai des Orfèvres dans lesquelles il est mis en examen.

La première concerne le vol de cocaïne au siège de la PJ de Paris. La seconde, la régularisation de sans-papiers contre paiement.

« J’ai un principe : je ne fais jamais dans la came« 

Connu pour avoir arnaqué le Tout-Hollywood dans les années 1990, Christophe Rocancout a été mis en examen le 6 février dernier. L’ancien maître-chanteur est accusé de blanchiment de trafic de stupéfiants. On le soupçonne d’être impliqué dans l’affaire du vol de 52 kg de cocaïne dans les locaux de la PJ parisienne en juillet 2014.

Mais le maître-chanteur se défend. « J’ai un principe : je ne fais jamais dans la came. J’ai des enfants et je ne touche pas à ça. Pour le reste, je note qu’on m’accuse alors que je me trouvais au quartier d’isolement de la prison« , déclare-t-il au Parisien dans une interview publiée samedi 14 février.

Selon lui, son « incarcération à la demande des juges d’instruction n’était qu’une pression« . « […] je me trouvais au quartier d’isolement de la prison. C’est-à-dire dans un lieu où les marges de manoeuvre sont extrêmement limitées« , ajoute-t-il comme pour se dédouaner une bonne fois pour toutes des chefs d’inculpations retenus contre lui.

Convaincu, ce dernier n’hésite pas à parler d' »acharnement » à son encontre. Il compte bientôt « écrire à Christiane Taubira« .

Règlement de compte politique

Christophe Rocancourt est effectivement soupçonné d’avoir manoeuvré avec Jonathan Guyot pour récupérer 150 000 euros cachés au fond du lac de Créteil depuis son quartier d’isolement. L’ancien brigadier aux « Stups » avait été arrêté en août 2014, puis mis en examen pour le vol des 52 kg de cocaïne de la PJ parisienne.

Les deux hommes auraient été placés dans la même cellule le 9 octobre. Mais la version de Rocancourt est tout autre.

Toujours dans son interview donnée au Parisien, ce dernier explique avoir rencontré Jonathan Guyot lors des quatre heures de promenade quotidienne autorisées en prison. Interrogé sur le flic ripou, Rocancourt le décrit selon ses propres mots de « paysan normand » comme étant « une pomme pourrie« .

« Ni flic, ni voyou« , l’ancien brigadier n’avait pas la carrure pour le « premier rôle » d’un tel « scénario« , déclare-t-il.

L’interview se conclut en revenant sur la seconde affaire dans laquelle le maître-chanteur est mis en examen. 

« Le patron de la PJ parisienne a perdu son poste, mais je pense que d’autres têtes vont tomber. On est ici dans une histoire de règlement de comptes politiques qui ne fait que commencer« , confie-t-il au Parisien.

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