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Chanson polémique des Enfoirés : Goldman s’explique

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Jean-Jacques Goldman est-il « réac » ? La réponse se trouvait dans l’émission culte de Canal +, Le Petit Journal, diffusée ce mercredi 4 mars. La légende de la musique a accepté de répondre aux questions des chroniqueurs Eric et Quentin.

Alors que la polémique sur la dernière chanson des Enfoires « Toute la vie », enfle depuis plusieurs jours, son auteur, Jean-Jacques Goldman, aurait-il tenté le tout pour le tout pour la faire taire ? Il a choisi de répondre, non sans humour, d’une manière assez décalée. Il sort de cette interview – totalement mise en scène faut-il préciser – quelques éléments de réponses. Extraits.

« On cherche un peu trop la petite bête »

A la question, « que répondez-vous aux personnes qui disent que votre chanson est réactionnaire et anti-jeunes ? », Goldman répond : « Je suis un peu surpris car le thème de la chanson c’est un peu le contraire, des jeunes qui demandent des comptes aux adultes (…) Mon père me disait des fois, bouges-toi (…) je leur dis aussi (à ses enfants) de ranger leur chambre ». Et au chanteur de retourner la question : « Au fait, c’est quoi être réac ? ».

« C’est de penser que la vie c’était mieux avant » rétorquent alors les deux chroniqueurs. « Mais la chanson ne dit pas du tout que la vie c’était mieux avant », lance Goldman. « La chanson est sortie il y a presque deux mois, on a fait sept concerts devant plus de 80 000 personnes, il y avait plein de journalistes, il y a avait 600 techniciens, personne nous a fait part du moindre malaise, c’est ça qui est bizarre » s’est alors étonné le chanteur.

Pour Goldman, le fait que la chanson se termine par « A ton tour et vas-y », le message est clair : « on dit aux jeunes vous allez prendre notre place peu à peu (…) C’est juste une chanson, vous ne pensez pas qu’on cherche un peu trop la petite bête ? »

« Pique pour Jacques Attali »

Jean-Jacques Goldman se dit touché par la polémique. Eric et Quentin lui demandent alors : « Ca vous touche quand vous entendez Jacques Attali dire que les Enfoirés sont un monument de la vulgarité ? Vous savez ce que c’est que la vulgarité ? ». La réponse de l’intéressé ne se fera pas attendre : « Je ne sais pas moi… Plagier un livre ? ».  Fallait-il voir ici une pique lancée à l’économiste-écrivain, suspecté de plagiat au début des années 1990 ?

« Aller jusqu’au bout », c’est ce qu’espère le chef d’orchestre des Enfoirés. Et de conclure cette interview décalée en répondant à la question « Vous savez ce que vous méritez ? Une bonne fessée » par « Et ça ce n’est pas un peu réac ? ». 

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