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Crash A320 : retour sur le déroulement des événements

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Un Airbus A320 de la compagnie allemande low-cost Germanwings s’est écrasé mardi dans les Alpes françaises avec 150 personnes à bord. Aucun passager n’a survécu. L’une des deux boîtes noires a été retrouvée mercredi et a permis aux autorités d’identifier les raisons de ce crash. Le copilote Andreas Lubitz, seul aux commandes de l’appareil au moment des faits, serait à l’origine de la catastrophe.

Futur papa

Selon la presse allemande, le copilote avait une compagne, qui était enceinte de plusieurs mois.

Une information révélée par les quotidiens Bild et Spiegel, qui ne citent toutefois aucune source.

D’après eux, l’épouse d’Andreas Lubitz, enseignante en anglais et mathématiques, avait annoncé l’heureuse nouvelle à ses élèves, en classe.

Neuroleptique et antidépresseur

Le dossier médical d’Andrea Lubitz se dévoile par ailleurs un peu plus, chaque jour. 

Le Parisien révélait ainsi, dimanche, que le copilote souffrait de troubles anxieux généralisés, et qu’il devait donc subir des injections de neuroleptique, pour se soigner, et prendre des antidépresseurs pour des troubles du sommeil.

Le Figaro indiquait pour sa part qu’Andreas Lubitz souffrait d’une importante déficience visuelle, sa vue ayant baissé de près de 30%.

Les derniers mots du pilote

Le Bild dévoilait, de son côté, quels avaient été les derniers mots du pilote de l’A320 à Andreas Lubitz, quelques minutes avant le crash.

Le quotidien allemand a en effet pu écouter les enregistrements de la boîte noire de l’appareil. « Ouvre cette putain de porte », aurait déclaré le commandant à son copilote, alors barricadé dans le cockpit.

Ne pas écarter « l’hypothèse mécanique »

A Düsseldorf, Jean-Pierre Michel, le chef des enquêteurs français, a toutefois appelé à la prudence avant de tirer toute conclusion sur la véritable cause de l’accident.

« Il est évident qu’il y a une orientation connue médiatiquement qui fait l’objet d’une attention particulière », a-t-il souligné à la presse.

« Pour autant nous n’avons pas aujourd’hui le droit d’écarter toutes les autres hypothèses, y compris l’hypothèse mécanique tant qu’on n’a démontré que l’appareil ne présentait aucune difficulté. »

La Lufthansa a de son côté offert de verser immédiatement une assistance financière de 50 000 euros aux familles de chacune des victimes de la catastrophe

Les révélations d’une ex petite-amie

Une ex petite-amie du copilote, soupçonné d’avoir sciemment provoqué le crash de l’A320, a fait des révélations plutôt troublantes au quotidien Bild samedi.

« Lorsque j’ai appris cet accident, je me suis souvenue d’une phrase qu’il avait prononcée: ‘Un jour, je ferai quelque chose qui changera le système et alors tout le monde connaîtra mon nom et s’en souviendra », a déclaré cette jeune hôtesse de l’air de 26 ans, qui avait entretenu une liaison avec Andreas Lubitz en 2014.

Elle a également confié que le jeune homme faisait très souvent des cauchemars – « la nuit, il se réveillait et criait ‘nous tombons’ » – et qu’il « devenait quelqu’un d’autre » dès qu’il parlait de son métier. « Il s’énervait à propos des conditions de travail : trop peu payé, peur de perdre son emploi, trop de pression« .

Un arrêt de travail caché

Vendredi matin, le quotidien allemand Bild a révélé que le copilote avait des antécédents psychiatriques. La Lufthansa s’est refusée à tout commentaire.

En début d’après-midi, le parquet allemand a annoncé que le copilote avait caché un arrêt de travail à son employeur. La compagnie Lufthansa n’était donc pas au courant.

Les enquêteurs ont trouvé plusieurs arrêts maladie déchirés chez lui, dont un concernant le jour des faits. 

« Ce qui s’est passé était inimaginable pour nous« 

Lufthansa, maison-mère de la compagnie Germanwings, a dit jeudi ne pas avoir d’information pour l’heure sur ce qui a pu pousser le copilote à précipiter un A320 dans les Alpes, assurant que la sélection et la formation des pilotes étaient très bonnes au sein de la compagnie.

Le PDG de la compagnie, Carsten Spohr, a déclaré lors d’une conférence de presse ne pas avoir d’élément indiquant une fragilité psychologique chez le copilote, précisant seulement que ce dernier avait fait une pause de plusieurs mois il y a six ans, durant sa formation, pour une raison inconnue.

« Quelles que soient les règles de sécurité, quelle que soit la hauteur à laquelle on place la barre, et nous avons des standards incroyablement hauts, il n’y a aucun moyen d’écarter totalement ce genre d’incident« , a dit Carsten Spohr.

« Ce qui s’est passé était inimaginable pour nous« , a-t-il ajouté, soulignant que la compagnie choisissait ses pilotes avec beaucoup de rigueur et que le copilote de l’A320 avait passé les contrôles médicaux et psychologiques. 

L’identité des pilotes au centre de toutes les attentions

« Le copilote, par une abstention volontaire, a refusé d’ouvrir la porte de la cabine de pilotage au commandant de bord et a actionné le bouton commandant la perte d’altitude« , a déclaré jeudi aux alentours de midi le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, à l’occasion d’une conférence de presse.

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Le procureur a dit que les raisons pour lesquelles le copilote aurait ainsi agi ne sont pas encore connues. Néanmoins, on peut analyser ça « comme une volonté de détruire cet avion« .

Selon Brice Robin, la respiration du copilote n’est pas haletante au moment des faits. On reste pour l’instant dans une enquête pour homicide involontaire, qui pourrait cependant être requalifiée dans les heures à venir.

Le procureur de Marseille à par ailleurs déclaré que les victimes du crash de l’avion n’auraient, selon lui, réalisé la situation qu’au dernier moment, les cris interviennent juste avant l’impact. La mort a été instantanée.

Jeudi, les familles des victimes sont attendues sur les lieux du drame. Le « relevage des corps » a commencé et « la chaîne d’identification par ADN est lancée« , a annoncé le procureur de la République de Marseille jeudi matin.


Crash de l’Airbus A320 : les familles attendues… par 6MEDIAS

Un pilote hors du cockpit avant le crash de l’Airbus

Un des pilotes a quitté le cockpit et n’a pu y retourner avant la chute de l’avion, rapporte le New York Times mercredi en citant des informations émanant d’un enregistreur de voix du cockpit. L’information a par la suite été confirmée par l’AFP.

« Le type à l’extérieur frappe légèrement à la porte et il n’y a pas de réponse« , a dit un enquêteur non identifié au journal américain. « Alors ensuite, il frappe plus fort à la porte et pas de réponse. Il n’y a jamais de réponse« .

« On peut entendre qu’il essaie de défoncer la porte« , ajoute l’enquêteur.

Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a réussi à écouter le fichier audio de la « boîte noire » qui a enregistré les échanges audio dans le cockpit, a déclaré mercredi Rémi Jouty, directeur du BEA, lors d’une conférence de presse au Bourget.

Il a ajouté qu’il était « beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qui s’est passé« .

La première boîte noire a parlé…

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Le BEA a réussi à récupérer des données exploitables dans la première boîte noire récupérée dans l’épave de l’Airbus A320 de Germanwings, a déclaré mercredi son directeur, Rémi Jouty.

Cet enregistreur des échanges audio dans le cockpit a été récupéré dès mardi et est endommagé.

« Nous avons à l’instant réussi à en extraire un fichier de données audio utilisables« , a dit Rémi Jouty, lors d’une conférence de presse.

« Maintenant, il est beaucoup trop tôt pour en tirer la moindre conclusion sur ce qu’il s’est passé« , a-t-il ajouté.

La seconde boîte noire, sur les données de vol, n’a en revanche pas encore été retrouvée, a-t-il ajouté, démentant l’information donnée par François Hollande selon qui « l’enveloppe » de cette boîte aurait été retrouvée.

Rémi Jouty s’est dit « confiant » de pouvoir comprendre ce qui s’est passé une fois que cette seconde boîte noire aura été retrouvée.

Sans écarter aucune hypothèse, il a toutefois estimé que la concentration des débris n’était pas compatible avec une explosion en vol et que le scénario d’une dépressurisation n’était pas privilégié. 

Hollande, Merkel et Rajoy 

François Hollande, Angela Merkel et Mariano Rajoy se sont rendus mercredi en début d’après-midi dans les Alpes françaises, à proximité du site de la catastrophe aérienne qui a fait la veille 150 morts, dont une majorité d’Allemands et d’Espagnols.

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Le président français et la chancelière allemande ont brièvement survolé en hélicoptère la zone du crash, un site montagneux, avant de se poser à Seyne-Les-Alpes d’où sont organisées les opérations de récupération des victimes.

Le président du gouvernement espagnol les a rejoints quelques instants plus tard en voiture.

Tous trois ont ensuite rencontré les responsables de la gendarmerie, de la sécurité civile, des pompiers et des secours en montagne, mobilisés depuis mardi pour commencer à retrouver les corps et les éléments susceptibles d’expliquer l’origine de la catastrophe.

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Une quinzaine de nationalités à bord

Au moins 72 Allemands et 35 Espagnols figuraient au nombre des 150 passagers de l’Airbus, a annoncé mercredi le dirigeant de la compagnie aérienne allemande, Thomas Winkelmann.

Thomas Winkelmann, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Cologne, a indiqué que la liste des nationalités des passagers n’était pas encore définitive.

A Madrid, le secrétaire d’Etat espagnol à la Sécurité, Francisco Martinez, a fait état de 49 victimes espagnoles « identifiées à partir des renseignements donnés par les familles« . Il a lui aussi précisé lors d’une conférence de presse que ce bilan était encore provisoire et susceptible d’être révisé.

A Paris, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a indiqué sur BFM TV que, outre la majorité des victimes allemandes et espagnoles, figuraient aussi des ressortissants d’Argentine, Australie, Belgique, Colombie, Danemark, Grande-Bretagne, Israël, Japon, Maroc, Mexique et des Pays-Bas.

Thomas Winkelmann a signalé aussi la présence de deux Américains et de passagers de nationalités iranienne et vénézuélienne. 

Hollande, Merkel et Rajoy attendus

François Hollande est attendu mercredi en début d’après-midi au PC des opérations avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy.

Plus d’une soixantaine d’Allemands et une quarantaine de passagers ayant des noms à consonance espagnole figurent au nombre des victimes.

Un dispositif spécial constitué d’une vingtaine de personnes pour l’essentiel des interprètes et des psychologues, a été mis en place pour accueillir leurs familles.

« Il faut donner du réconfort à ces personnes qui sont confrontées à quelque chose d’abrupt et de soudain, qui n’arrive pas normalement dans la vraie vie. Aucun être humain ne peut supporter ça« , a déclaré à Reuters Marion Cotterill, responsable de la Sécurité civile des Alpes-de-Haute-Provence et en charge du dispositif. « On les laisse parler, on les écoute, on est là pour eux« . 


Crash de l’Airbus A320 : les recherches ont… par 6MEDIAS

Germanwings annule plusieurs vols

La compagnie aérienne low-cost Germanwings va annuler certains de ses vols mercredi, plusieurs membres d’équipage refusant de travailler au lendemain de l’accident d’un Airbus A320 dans les Alpes-de-Haute-Provence.

« Certains membres d’équipage ne souhaitent pas voler dans la situation actuelle, ce que nous comprenons« , a déclaré un porte-parole de la compagnie aérienne, filiale de la Lufthansa.

L’hypothèse de l’accident ?

La Lufthansa a fait savoir mardi qu’elle retenait pour l’instant l’hypothèse d’un accident après le crash de l’Airbus de sa filiale low cost dans les Alpes-de-Haute-Provence.

« Pour le moment nous disons qu’il s’agit d’un accident. Nous ne pouvons rien dire de plus à ce stade. Tout le reste serait pure spéculation« , a déclaré Heike Birlenbach, vice-présidente des ventes et services Europe, lors d’une conférence de presse à l’aéroport El Prat de Barcelone, d’où avait décollé l’appareil.


Les premières images du site de l’accident du… par 6MEDIAS

Une boîte noire de l’Airbus de Germanwings a été retrouvée

L’une des deux boîtes noires de l’Airbus A320 a été retrouvée et sera analysée dans le cadre de l’enquête judiciaire sur cet accident encore inexpliqué, a annoncé le ministre français de l’Intérieur.

« Cette boîte noire que nous avons trouvée, quelques heures seulement après le crash, et qui sera immédiatement exploitée, permettra à l’enquête judiciaire en cours d’avancer rapidement« , a dit à des journalistes Bernard Cazeneuve, venu sur les lieux de la catastrophe.

Une boîte noire enregistre des informations liées au vol dont l’analyse aide à déterminer les causes d’un accident.

Placées à l’arrière de l’appareil, les « boîtes noires« , de couleur orange ou rouge, sont de deux types : celles qui enregistrent les conversations du cockpit et celles qui enregistrent les données de vol. 

« Aucun survivant« 

L’avion, qui effectuait la liaison entre Barcelone et Düsseldorf, s’est écrasé dans les montagnes près de Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence), à environ 2 000 mètres d’altitude, dans une zone en pente très abrupte et difficile d’accès, où les hélicoptères ne peuvent se poser.


François Hollande confirme le crash d’un A320… par 6MEDIAS

« On a un avion qui a littéralement explosé, les corps sont très abîmés« , a déclaré le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, qui a ouvert une enquête pour homicide involontaire après avoir survolé le site.

L’avion, dont une demi-douzaine de gros débris ont été repérés, s’est écrasé dans une zone d’environ un hectare inaccessible à pied, a expliqué le lieutenant-colonel Jean-Paul Bloy, de la gendarmerie de Hyères (Var).

« Cela va être extrêmement compliqué pour relever les éléments sur place. Cela prendra des jours pour dégager d’abord les victimes, puis les débris« , a-t-il dit en soulignant qu’il n’y avait « aucun rescapé« .

Des victimes allemandes, espagnoles et turques

François Hollande a confirmé qu’il y avait 150 victimes espagnoles, allemandes et turques, notamment mais « a priori«  pas de Français.

Le patron de Germanwings, Thomas Winkelmann, a déclaré mardi lors d’une conférence de presse à Cologne qu’il y avait 67 Allemands à bord, dont deux bébés. Selon des officiels de la ville allemande de Haltern, une classe de 16 élèves et leurs deux enseignants faisaient aussi partie du vol.

A Madrid, un porte-parole du gouvernement a précisé mardi que 45 personnes à bord portaient des noms espagnols. Le Grand Théâtre barcelonais du Liceu indique par ailleurs sur Twitter qu’Oleg Bryjak et Maria Radner, deux chanteurs d’opéra allemands qui regagnaient Düsseldorf après avoir joué Siegfreid de Wagner dans la capitale catalane, comptent parmi les victimes.

Crash A 320 : 16 élèves allemands étaient à… par 6MEDIAS

Pas de signal de détresse

L’Airbus A320 de Germanwings n’a pas émis de signal de détresse et la procédure a été déclenchée par le contrôle aérien, a déclaré la Direction générale de l’aviation civile.

Selon Thomas Winkelmann, l’avion avait à 10h35 (09h35 GMT) atteint l’altitude de 38 000 pieds, « mais au bout d’une minute il a décroché et a commencé à perdre de l’altitude« .

« Cela a duré pendant huit minutes« , a-t-il ajouté en précisant que le contact avec les radars français avait été perdu à 10h53 (09h53 GMT), l’avion se trouvant alors à une hauteur de 6 000 pieds environ. Il s’est ensuite écrasé.

Cette durée suggère une descente rapide mais pas une chute libre, estiment des experts de l’aviation.

Le vol 4U9525 a chuté pendant 8 minutes avant… par 6MEDIAS

L’A320 de Germanwings, filiale low-cost de Lufthansa , était âgé de 24 ans, avait subi une révision en profondeur à l’été 2013 et était piloté par un aviateur qui avait plus de 10 ans d’expérience au sein de Lufthansa et Germanwings, a ajouté le patron de la compagnie.

Selon la direction générale de l’aviation civile (DGAC), la conjonction de la perte de contact radio et de la mise en descente a conduit le contrôleur aérien à déclencher la phase de détresse. La DGAC avait d’abord dit que l’appareil s’était déclaré en état de détresse à 10h47 (09h47 GMT) alors qu’il était en descente au niveau de vol FL380 à 5 000 pieds.

La météo complique les travaux des secours

Les secours ont installé leur camp à Seyne-les-Alpes, dans la vallée au pied des montagnes, où seront rapatriés les corps des victimes une fois qu’elles auront pu être retirées des décombres. Dix hélicoptères de la gendarmerie, de l’armée de l’air et de la protection civile, ainsi que 600 hommes environ, tous corps confondus, travaillent sur place.

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La météo risque de rendre les opérations délicates.

« Les conditions sont maussades, médiocres« , a déclaré le centre météorologique de la région Sud-Est à Reuters. « Le ciel va être chargé cet après-midi, avec des averses, de la neige dès 1 800 mètres, un plafond nuageux relativement bas, ce qui ne va pas faciliter le travail des hélicoptères« .

Mais le ciel devrait s’éclaircir mercredi.

Angela Merkel, « très choquée« 

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la Sécurité de l’Aviation civile se sont rendus sur les lieux de l’accident. Les experts de la Lufthansa, de Germanwings et d’Airbus sont attendus.

François Hollande a appelé Angela Merkel, « très choquée » pour lui exprimer son soutien et la chancelière se rendra mercredi sur le site de l’accident.

Le président français a également rencontré à Paris le roi Felipe VI d’Espagne, qui a interrompu la visite officielle qu’il menait en France en raison du crash.

Le roi Felipe en deuil interrompt son voyage à… par 6MEDIAS

Il s’agit du premier accident d’un avion de ligne sur le sol français depuis celui du Concorde à Gonesse, près de Roissy, en juillet 2000.

Les moyen-courriers A320 sont les plus vendus au monde avec les B737 de Boeing. Sur son site internet, Airbus signale qu’un appareil de cette famille d’avions décolle ou atterrit toutes les 2,5 secondes chaque jour.

Source Reuters et JOL Press

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