Alain Bernard, Philippe Candeloro et Moundir ont tous tenu à prendre la défense de la société de production, après le crash d’hélicoptère qui a fait dix morts en Argentine lundi soir.
[image:1, l] « La production n’y est pour rien ». Alain Bernard l’assure, la société ALP, en charge de l’émission Dropped, à laquelle participaient les trois sportifs français décédés lundi dans un crash d’hélicoptère, ne peut être mise en cause dans cet accident. « Toutes les personnes qui voyagent s’exposent forcément à un risque d’accident, que ce soit dans le cadre d’une émission de télé, d’une sortie touristique ou personnelle », a-t-il fait valoir au micro de RTL, deux jours après le drame.
« Aucun risque »
Des propos que corroborait Philippe Candeloro, dans un entretien accordé mercredi matin à RMC : « Au niveau de la sécurité, la production, comme les organisateurs locaux et les Suédois qui nous suivaient car ils connaissent bien l’organisation de cette émission (Dropped est un concept suédois, ndlr) ne prenaient aucun risque. » « On avait des meetings pendant une heure et demie avant les étapes car il fallait faire attention à ceci ou cela, il fallait boire… » a poursuivi le patineur. « L’objectif de la production était qu’on revienne sans aucune égratignure (…) sans qu’on se mette en danger (…) Au niveau de notre sécurité et les précautions prises à notre encontre, on ne pouvait pas faire un pas de travers« .
Moundir à la rescousse
Un autre candidat de téléréalité a également tenu à s’exprimer sur le sujet, et a fait part de son soutien à la société de production. Moundir, figure emblématique de Koh Lanta, est sorti du silence mercredi soir, après avoir entendu Amaury Leveaux commenter le drame, en direct sur D8. « Ce qui me choque, c’est la télé qui cherche des abrutis finis pour les rendre célèbres et on prend des gens célèbres et c’est la télé qui les tués », avait déclaré le nageur dans l’émission de Cyril Hanouna. Des propos « inadmissibles » pour Moundir.
« Pourquoi s’acharner ? »
« Pourquoi s’acharner sur la production et la télévision ? » a déploré l’ancien candidat de Koh Lanta dans une interview donnée au Figaro. « L’émission n’était pas plus dangereuse qu’un mec qui reste des heures à faire des longueurs dans un bassin ». « C’est juste un accident déplorable comme cela aurait pu arriver sur n’importe qu’elle autre émission ou dans n’importe qu’elle autre circonstance », a ajouté Moundir. Avant de conclure : « Pour ALP, c’est une malédiction. Le sort s’acharne et tout le monde est anéanti. Donc un peu de dignité« .
« Elles ne respectent pas le droit du travail »
Quelques jours plus tôt, Maître Assous, ancien avocat de la famille de Gérald Babin, candidat décédé sur le tournage de Koh Lanta en 2012, pointait du doigt les conditions de tournage et de travail « extrêmement difficiles » des participants aux émissions de téléréalité, qui pouvaient à terme, entraîner « la survenue d’accident dramatiques ». « Ces sociétés de production se maintiennent dans l’illégalité, avait-il indiqué au Figaro. Elles ne respectent pas le droit du travail sur les amplitudes horaires avec des journées de 15 heures et font travailler les candidats sept jours sur sept ».