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Interrogé sur l’ambiance qui règne en France depuis les attentats de janvier, l’humoriste ne mâche pas ses mots. « Ma pire angoisse, c’est cette violence gratuite qui peut tomber sur moi, sur d’autres, déclare-t-il dans les colonnes du Parisien. Pour la première fois, quand je me balade dans la rue, dans des endroits un peu chauds, on me fait des doigts d’honneur ou on m’insulte. Je n’avais jamais connu ça. »
Le comédien n’envisage pourtant pas de modifier ses spectacles ou de prendre certaines précautions : « Dans mon prochain spectacle, il y a un sketch sur un jihadiste débutant qui s’inscrit sur Internet. Je vais le faire, bien sûr. Mais je ne sais pas ce que ça peut avoir comme conséquence, avoue-t-il. C’est vraiment la première fois de ma vie que je me pose ces questions. Pourtant, ce que j’écris d’habitude n’est jamais léger ni gratuit. »
L’humoriste de 51 ans a enfin précisé que cette situation durait « depuis les attentats et depuis que je dis certaines choses sur Dieudo. Son public peut être assez violent. C’est une secte en fait », a-t-il conclu.