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Enfin une bonne nouvelle pour la France…

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La croissance de l’économie française a bien atteint 0,4% en 2014, tout comme en 2013 et 2012, annonce jeudi l’Insee en confirmant que le produit intérieur brut a progressé de 0,1% au quatrième trimestre.

Premiers effets de la baisse de l’euro ?

Ce dernier chiffre est en retrait par rapport à la croissance du troisième trimestre, elle aussi confirmée à +0,3%. Et l’économie française n’a échappé à la stagnation sur les trois derniers mois de 2014 que grâce à la consommation des ménages et aux exportations, mieux orientées grâce aux premiers effets de la baisse de l’euro.

Pour le quatrième trimestre, l’Insee a revu en hausse à 0,2 point, contre 0,1 en première estimation, la contribution du commerce extérieur à la croissance.

Elle a confirmé les contributions de la demande intérieure (+0,1 point) et de la variation des stocks (-0,2).

Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,2%, une évolution là aussi confirmée, et ce malgré un recul de 0,2% de leur pouvoir d’achat lié pour l’essentiel à une forte progression des impôts – +3,8% après -0,1% au troisième trimestre.

Les Français, plus optimistes

Mais les Français, nettement plus optimistes sur leur situation depuis fin 2014 à la faveur notamment de la chute des cours pétroliers, ont puisé dans leur épargne pour consommer, leur taux d’épargne diminuant de 0,3 point sur le trimestre pour revenir à 15,4%.

Dans le même temps, l’investissement global a reculé de 0,5%, celui des seules entreprises diminuant de 0,2% et celui des ménages de 1,5% sur fond de déprime prolongée du marché immobilier résidentiel.

L’excédent brut d’exploitation des entreprises s’est redressé sous le double effet d’une nette progression de leur valeur ajoutée et d’une masse salariale contenue, avec pour conséquence un taux de marge en hausse de 0,4 point sur le trimestre à 29,9%.

Mais ce taux recule néanmoins de 0,1 point, à 29,7%, en moyenne sur l’ensemble de 2014 par rapport à 2013.

Statistiques détaillées sur le site de l’Insee.

Source Reuters

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