Après deux jours de grève, les médecins et autres personnels médicaux avaient rendez-vous, place Denfert-Rochereau, à 14 h, à Paris pour battre le pavé.
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Tiers payant généralisé, « suradministration de la santé », « démantèlement des métiers médicaux », liberté d’exercice « menacée », « hospitalocentrisme », les libéraux répètent depuis des mois leurs griefs, allant jusqu’à fermer leurs cabinets en fin d’année et parfois refuser la carte vitale. Depuis vendredi, certains ont d’ailleurs fermé leur cabinet, à l’appel des syndicats.
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Tous prédisent la mobilisation la plus importante « depuis 2002 » pour la revalorisation de la consultation à 20 euros. Les patrons de cliniques, échaudés par la baisse de leurs tarifs et s’estimant discriminés par rapport à l’hôpital public, sont attendus en bonne place dans le cortège. Même l’Ordre des médecins, d’ordinaire discret, a affiché son soutien. Ils étaient 19 000 selon la police, 40 000 selon les organisateurs.
Le très controversé texte de Marisol Touraine sera présenté mardi prochain devant la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Les autres mesures de la loi Santé
Le projet de loi prévoit l’expérimentation de salles de shoot (également appelées salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR)) durant six ans. Autre mesure contestée par les médecins, la possibilité d’être vacciné par les pharmaciens et les sages-femmes.
Si la mesure ne figure pas dans le projet initial elle devrait y être intégrée par amendement : il s’agit du paquet de cigarettes neutre. Sans logo, ni signe distinctif, l’idée est de rendre le produit moins séduisant auprès des fumeurs, surtout les plus jeunes.
