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Fusillade à Bamako : de nouvelles mesures de sécurité au Mali

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Suite à la fusillade perpétrée ce samedi matin à Bamako, les présidents français et malien ont décidé de prendre des mesures communes pour renforcer la sécurité au Mali. « Les deux présidents ont examiné les modalités de la coopération sur l’enquête en cours. Ils ont également décidé de mesures communes pour renforcer la sécurité au Mali », a indiqué l’Elysée dans un communiqué. François Hollande a en outre fait « part du soutien total de la France dans la lutte contre le terrorisme«  à son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.

« Deux individus armés et cagoulés »

Cinq personnes ont été tuées, dans la nuit de vendredi à samedi, dans une fusillade visant un restaurant très fréquenté par les expatriés de Bamako, au Mali. Parmi les victimes, un Français, un Belge et trois Maliens. « Il y avait deux individus armés et cagoulés. L’un a surgi dans le restaurant La Terrasse et a ouvert le feu. Il est ensuite monté à bord d’un véhicule dans lequel le deuxième l’attendait », raconte l’officier de police malien Falaye Kanté à Reuters.

Deux suspects arrêtés

« Alors qu’ils fuyaient dans une rue voisine, ils ont tiré sur un ressortissant belge qui était devant son domicile. Il est mort. Un peu plus loin, ils ont approché un véhicule de police et jeté une grenade, tuant le conducteur », poursuit-il. Selon un responsable sécuritaire, neuf personnes ont également été blessées dans la fusillade et deux suspects ont été arrêtés. D’après des sources policières, citées par RFI, ces deux individus « auraient commencé à fournir des informations intéressantes ». Mais on ne connait pour le moment ni leur identité ni leur nationalité.

« Un lâche attentat »

Dans un communiqué transmis par l’Elysée, François Hollande a dénoncé « avec la plus grande force le lâche attentat perpétré cette nuit », et fait part de son souhait de « s’entretenir avec le Président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, pour lui témoigner sa sympathie, son amitié et lui offrir l’aide de la France ». « François Hollande se souvient que le Président Keïta se tenait à ses côtés le 11 janvier dans les rues de Paris », ajoute l’Elysée.

Le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Laurent Fabius, a lui aussi condamné l’attentat et confirmé qu’une des cinq victimes était bien française. Et une enquête a été ouverte par le parquet de Paris.

« Il pourrait s’agir d’une attaque terroriste »

Manuel Valls s’est également exprimé sur le sujet. Dans un message posté sur Twitter, le Premier ministre s’est dit « horrifié par l’abject attaque terroriste perpétrée cette nuit à Bamako. » De son côté, la Belgique a aussi réagi par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, pour qui « il pourrait s’agir d’une attaque terroriste« .

Le nord du Mali, toujours en proie à l’instabilité

Deux ans après l’intervention française au Mali, le nord du pays reste encore en proie à l’instabilité. Dans le cadre de son opération antiterroriste Barkhane, l’armée française dispose toujours d’un point d’appui permanent à Gao et d’une base avancée temporaire à Tessalit.

Attentat de Bamako : cinq morts dont un Français par 6MEDIAS

Source : Reuters

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