[image:1, l] « Il reste encore des enfants à écraser. Vous pouvez accélérer« . Les mots sont écrits noirs sur blanc, sur un panneau de signalisation installé fin 2014, dans la petite commune de la Bretenière, située à cinq kilomètres de Dijon. Un slogan choc, qui fait aujourd’hui le tour des réseaux sociaux.
« C’est du second degré »
Pour beaucoup d’habitants du village, le message est clairement « inapproprié », « déplacé ». « C’est n’importe quoi », s’emporte même un petit groupe, interrogé par le site d’actualités Bienpublic. Pour d’autres, pourtant, il n’y a finalement rien d’étonnant : « aujourd’hui avec les conseillers en communication, il faut des phrases chocs ! Au début on a trouvé ça choquant, mais en y repensant, c’est du second degré« .
« Personne ne prenait en compte l’ancien panneau »
C’est surtout un vrai ras-le-bol, de la part du maire de la commune, Hervé Bruyère : « Personne ne prenait en compte l’ancien panneau « attention à nos enfants » placé proche des écoles ». Ni les ralentisseurs, le mini rond-point, l’instauration de la priorité à droite ou encore la limitation de vitesse à 30 km/h. Hervé Bruyère a donc opté pour une « autre forme de communication » qui, il le précise, « doit bien sûr être prise au second degré ». Si le maire ne peut assurer une meilleure efficacité de ce nouveau dispositif, il se déclare en tout cas ravi qu’il fasse autant parler. « Contrairement au précédent ».