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Le copilote aurait-il tout prémédité ?

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[image:1, l] Le crash de l’A320, un acte prémédité ? A en croire l’ex petite amie du copilote allemand, qui s’est confiée au quotidien allemand Bild, Andreas Lubitz aurait effectivement tout planifié. « Lorsque j’ai appris cet accident, je me suis souvenue d’une phrase qu’il avait prononcée: ‘Un jour, je ferai quelque chose qui changera le système et alors tout le monde connaîtra mon nom et s’en souviendra« , a déclaré Maria W., jeune femme de 26 ans et hôtesse de l’air, qui a eu une liaison avec le pilote de Germanwings en 2014. « Je n’ai pas compris alors ce qu’il avait voulu dire, mais aujourd’hui, c’est clair », a-t-elle ensuite ajouté.

« Il ne parlait pas beaucoup de sa maladie »

Maria W. a par ailleurs ajouté que Lubitz avait compris qu’’« en raison de ses problèmes de santé, son grand rêve de travailler pour la Lufthansa comme pilote sur des vols long-courriers était pratiquement impossible« . « Nous avons toujours beaucoup parlé du travail, et il devenait alors quelqu’un d’autre, il s’énervait à propos des conditions de travail : trop peu payé, peur de perdre son emploi, trop de pression, » a-t-elle ajouté.

« Il ne parlait pas beaucoup de sa maladie, disait seulement qu’il était en traitement psychiatrique« , a-t-elle en outre indiqué. « Quand nous discutions, il perdait tout à coup son calme et me criait dessus (…) La nuit, il se réveillait et criait ‘nous tombons’ parce qu’il faisait des cauchemars. »

Un homme psychologiquement fragile

Les éléments recueillis depuis le drame ont dessiné le profil d’un homme psychologiquement fragile, victime d’un « épisode dépressif grave » en 2009. Lors d’une conférence de presse jeudi, le président du directoire de la Lufthansa, Carsten Spohr, avait déclaré que le jeune pilote avait pris un congé de plusieurs mois lors de sa période de formation il y a six ans, sans pour autant fournir les motifs de cet arrêt.

La justice allemande a par ailleurs révélé que le copilote n’aurait pas dû voler mardi dernier. Les enqupeteurs ont en effet retrouvé, à son domicile, un certificat d’arrêt de travail daté du jour du drame. L’homme l’avait dissimulé à son employeur et ses collègues.

Source : Reuters

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