Site icon La Revue Internationale

L’échange musclé entre Marion Maréchal-Le Pen et Valls

[image:1, l] Une incroyable joute verbale. Marion Maréchal-Le Pen et Manuel Valls se sont adonnés à une véritable guéguerre, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce mardi. La députée FN n’a pas hésité à interpeller le Premier ministre, l’accusant de stigmatiser son parti, et de faire campagne au lieu de gérer le pays. « Quand comptez-vous vous occuper des angoisses des Français plutôt que du sort de votre parti qui, je l’espère, se fracassera sur les urnes à la fin du mois ? », a-t-elle conclu, avant de passer le micro.

« Je ne veux pas que la France se réveille avec la gueule de bois »

Manuel Valls a alors pris la parole : « Si en deux minutes, il fallait résumer l’outrance, la démagogie et le vrai visage de l’extrême-droite, vous venez de le démontrer parfaitement ». « Oui Madame, je mène campagne contre l’extrême-droite« , a poursuivi le Premier ministre, qui s’inquiétait récemment de la montée du FN dans les sondages, à l’approche notamment des départementales. Manuel Valls a ensuite ajouté qu’il était temps de « déchirer le voile » et de dénoncer « la mascarade » que représente à ses yeux le Front National. « Je ne veux pas que le 22 mars, ce pays, mon pays, la France, se réveille avec la gueule de bois« . Il a par ailleurs assuré qu’il y avait encore des dizaines de candidats FN aux départementales à « tenir des propos antisémites, (…) racistes, (…) homophobes, (…) sexistes ».

Martin Schulz aux « ordres de Manuel Valls »

Plus tôt dans la matinée, Marion Maréchal Le Pen s’était déjà adressé au Premier ministre, au travers d’une interview donnée à France Info. Elle avait alors reproché à Manuel Valls d’avoir poussé l’Allemand Martin Schulz, président social-démocrate du Parlement de Strasbourg, à ouvrir une enquête sur vingt assistants parlementaires du FN, soupçonnés de fraudes relatives à leurs conditions d’emploi. « M. (Martin) Shulz, qui est un militant politique (…), a appliqué à la lettre les ordres de M. (Manuel) Valls qui hier expliquait qu’il fallait que les élites se mobilisent contre le Front national. »

Source : Reuters

Quitter la version mobile