[image:1, l] A en croire Le Monde, ces deux-là « se détestent et ne s’adressent plus la parole ». Pis, « lorsqu’ils sont présents en même temps dans les locaux, ils s’enferment chacun dans leur bureau, rideaux et porte fermés pour ne pas avoir à croiser le regard de l’autre« . Nicolas Sarkozy craint même de les réunir, sans la présence de « deux témoins » attitrés, Brice Hortefeux et Frédéric Péchenard. De peur que sa numéro deux, et son secrétaire général, n’en « viennent aux mains ».
« Il doit faire ses cartons et déménager sur le champ »
Tout est parti d’un bureau, trop grand, attribué à Laurent Wauquiez, au moment de reloger les deux ténors, au 7ème étage de la rue de Vaugirard. Nathalie Kosciuzko Morizet n’en revient pas : « il doit faire ses cartons et déménager sur le champ ». « Pas question », rétorque l’ancien vice-président. Pour les départager, et mettre un terme à cette querelle, Frédéric Péchenard et Brice Hortefeux sont appelés à « mesurer la superficie des bureaux ». Objectif ? « Prouver à NKM que celui du maire du Puy-en-Velay fait la même taille que le sien. » Et essayer d’apaiser les tensions.
« Comme c’est mignon »
En vain. Quelques jours plus tard, loin d’avoir décolérer, l’actuel numéro 2 de Sarkozy crée une nouvelle dispute. Au sujet d’une photo, qu’elle veut absolument voir « positionnée quelques millimètres plus haut » que celle de Laurent Wauquiez, sur une plaquette de l’organigramme du parti. Le maquettiste obtempère. Sous le regard, moqueur, du secrétaire général du parti : « Comme c’est mignon… »
« Mais ils font quoi pour le parti ? »
Nicolas Sarkozy assiste, atterré, au spectacle : « C’est bien de penser toute la journée à leur gueule, mais ils font quoi pour le parti ? Avec tout ce que je fais pour eux, ils pourraient se rendre compte… » Les élus, eux aussi agacés, estiment pour leur part que leur président a, tout de même, sa part de responsabilité : « Les militants attendaient qu’il siffle la fin de la récréation, mais c’est lui qui l’a organisée au 7e étage ».