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Nouvelle polémique pour Robert Ménard dans les rues de Béziers

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Robert Ménard débaptise officiellement ce samedi 14 mars la rue du 19-mars-1962, au profit d’Hélie Denoix de Saint-Marc, un des officiers qui a mené les parachutistes ayant participé au putsch des généraux, en avril 1961, au nom de la défense de l’Algérie française. Le maire de Béziers s’explique dans une tribune sur le site Boulevard Voltaire. Selon lui, « le 19 mars est un symbole de reniement, d’abandon et de défaite« .

D’après « Midi-Libre« , de nombreux riverains soutiennent le projet. « À mon sens, c’est justifié », estime ainsi un habitant de la rue débaptisée. Il confie avoir combattu en Algérie : « J’étais appelé durant 27 mois. Denoix de Saint-Marc était un soldat. Il a agi ainsi pour sauver ses Harkis. Après le 19 mars, on les a désarmés et on les a laissés se faire massacrer ». Un peu plus loin, un autre acquiesce : « Je suis originaire de Constantine. J’ai quitté l’Algérie en 1963 avec mes parents, confie-t-il. Cette date du 19 Mars est avant tout une victoire pour les Algériens pas pour les Français« .

Nostalgique de l’Algérie française

Le maire de Béziers n’en est pas à son premier « fait d’arme », on peut même dire qu’il est un habitué des polémiques.

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En juillet dernier, Robert Ménard s’était déjà recueilli devant la stèle biterroise à la mémoire de l’OAS, l’Organisation de l’armée secrète.

Il se défend pourtant de toute nostalgie de l’Algérie française, des syndicats et des associations ont appelé à manifester samedi 14 mars à 14 heures « contre les nostalgiques de l’OAS et du colonialisme », rapporte « L’Humanité« .

Le tribunal administratif a par ailleurs été saisi par le Parti communiste pour abus de pouvoir sur ce changement de nom.

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