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La maire de Paris, Anne Hidalgo, demande à l’Etat la mise en place de la ciculation alternée dans la capitale dès vendredi en raison de la poursuite depuis le début de la semaine d’un épisode de pollution atmosphérique.
Cette mesure, qui n’autorise à circuler que les véhicules dont le numéro de plaque est pair si le jour est pair et inversement, n’a été prise qu’à deux reprises : en octobre 1997 et en mars 2014.
Gratuité des transports en commun
Si elle est mise en place, la circulation alternée s’accompagnera de facto de la gratuité des transports en commun.
De son côté, la municipalité maintient les mesures de gratuité déjà mises en place à son niveau, comme celle du stationnement résidentiel.
Christophe Najdovski, l’adjoint aux Transports (Europe Ecologie-Les Verts) d’Anne Hidalgo, a jugé les textes actuels inadaptés. « Aujourd’hui, pour agir et imposer par exemple la circulation alternée, il faut attendre au moins deux jours pour voir si les prévisions d’Airparif étaient bonnes », a-t-il déploré sur BFM TV.
Risque d’amende de 22 euros
La circulation alternée s’applique entre 5h30 et minuit à Paris et dans 22 communes de la petite couronne, dans les départements des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne.
Le contrevenant risque une amende de 22 euros avec immobilisation du véhicule et éventuellement la mise en fourrière.
Le pic printanier, qui affecte aussi une partie du nord de l’Europe, est particulièrement lié au trafic routier, ainsi qu’à l’épandage agricole.
Source Reuters