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Problèmes de vue, dépression… le dossier médical du copilote

[image:1, l] Un homme psychologiquement fragile. Andreas Lubitz, copilote allemand de l’A320 de Germanwings qui s’est écrasé mardi en France, est soupçonné d’avoir sciemment précipité l’appareil, qui transportait ce jour-là 150 personnes, sur les montagnes des Alpes de Haute-Provence.

A ce stade de l’enquête, la thèse du suicide semble à priori la piste la plus sérieuse, l’homme ayant en effet souffert de dépression par le passé, et étant depuis suivi régulièrement médicalement, pour des raisons similaires.

Troubles psychiques

Des « médicaments pour le traitement de maladies psychiques » avaient d’ailleurs été retrouvés samedi au domicile du jeune copilote par la police, ainsi qu’un arrêt de travail déchiré, daté du jour du drame, qu’il avait visiblement caché à ses employeurs et ses collègues.

Une ex petite amie d’Andreas Lubitz avait également confié qu’il était très angoissé par son travail et qu’il faisait très souvent des cauchemars.

Neuroleptique et antidépresseur

Selon le Parisien, Andreas Lubitz souffrait en outre de TAG, pour troubles anxieux généralisés. Le quotidien indique qu’il s’agit d’ »une angoisse excessive, qui affecte l’ensemble du quotidien et s’étale sur plusieurs mois ». Cette maladie aurait contraint Lubitz à subir « des injections d’Olanzapine, un neuroleptique dit atypique, utilisé comme régulateur de l’humeur, mais aussi dans le traitement des épisodes maniaques ».

Il aurait également pris de l’ »Agomelatine, un antidépresseur« , pour soigner ses troubles du sommeil, et se serait vu conseiller une pratique du sport à haute dose, pour « retrouver confiance en lui ».

Forte déficience visuelle

Le Figaro ajoute, de son côté, que l’homme « souffrait d’une déficience visuelle très forte, susceptible de s’aggraver ». Une information déjà donnée par le New York Times, samedi.

Le journal français précise que la vue du copilote « était déjà en baisse d’environ 30%« , selon « une source française de haut rang », et que « les enquêteurs n’excluent pas que cette déficience soient l’une des causes de la dépression dans laquelle il était depuis plusieurs années ».

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