Site icon La Revue Internationale

PSG : le dérapage incontrôlé de Zlatan

1024px-zlatan_ibrahimovic-4.jpg1024px-zlatan_ibrahimovic-4.jpg

Zlatan Ibrahimovic a présenté ses excuses immédiatement, mais trop tard : son coup de sang à l’issue du match Bordeaux-PSG dimanche fait la une du web ce lundi. A l’origine du scandale, une vidéo diffusée par Infosport+. Celle-ci le montre se dirigeant, très énervé, vers les vestiaires : « En 15 ans, je n’ai jamais vu un tel arbitre. Dans ce pays de merde. Ce pays ne mérite pas le PSG. Nous sommes trop bons pour ce pays ».

Dans un communiqué transmis quelques heures plus tard, le Suédois a « tenu à s’excuser ». « Je tenais à préciser que mes propos ne visaient ni la France ni les Français. J’ai parlé de football et non d’autre chose. J’ai perdu le match et je l’accepte, mais je n’accepte pas quand l’arbitre ne suit pas les règles. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. Je me suis exprimé sous le coup de l’énervement et tout le monde sait qu’à ce moment-là, les mots peuvent dépasser la pensée », plaide l’attaquant-star.

Le ministre des Sports Patrick Kanner a immédiatement condamné sur Twitter les propos du footballeur, estimant que « la déception d’Ibrahimovic ne justifie pas ses propos insultants vis-à-vis de l’arbitre et du pays qui l’accueille ».

Récidive

La sortie d’Ibra à Bordeaux traduit un gros malaise alors que son rendement faiblit au regard de ses deux premiers exercices parisiens conclus avec le titre de meilleur buteur de D1. Absent des terrains pendant sept semaines à cause d’une talalgie, il a repris la compétition début novembre et affiche un bilan contrasté de 14 buts en championnat, loin des 23 réalisations du Lyonnais Alexandre Lacazette.

Le dérapage de dimanche s’inscrit dans une longue liste de déclarations tapageuses, à tendance mégalomaniaques, qui ont fait la légende du joueur le mieux rémunéré de Ligue 1 – près de 14 millions d’euros annuels – depuis son arrivée en 2012 à Paris.

En mars 2013 après une victoire face à Nancy accueillie par les sifflets parisiens, il avait eu des mots durs à l’encontre du public de la capitale : « Ils en demandent beaucoup. C’est étrange au regard de ce qu’ils avaient par le passé. Parce qu’avant, ils n’avaient rien. »

Quitter la version mobile