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Robert Ménard en avait pourtant fait la promesse. Aimé Couquet (PCF) ne s’est d’ailleurs pas gêné pour le rappeler.
Il y a près d’un an, alors en pleine campagne municipale, l’actuel maire de Béziers avait ainsi déclaré : « Moi maire, je réduirai les frais… sur la publicité, publications, relations publiques« .
Mais que fait la police ?
L’élu du groupe communiste, Aimé Couquet, a publiquement dénoncé cette semaine que le maire était loin de tenir ses promesses. Bien au contraire ! « Le budget primitif 2014 prévoyait 193 900 euros, vous augmentez très fortement à 518 400 euros« , a-t-il lancé à l’élu.
324 500 euros de plus que prévu. La communication coûte cher et l’espoir de faire des économies dans ce domaine-là pour « mettre fin au gaspillage » et « autofinancer » la commune, voire « investir« , comme promis lors de la campagne, s’est évaporé à jamais.
Depuis son arrivée à la mairie, un demi-million d’euros, provenant directement de la poche des contribuables, a ainsi été dépensé pour servir l’auto-promotion du maire. Dépense à laquelle on peut aussi ajouter celle des publications passées de 0 euro à 49 800 euros… en à peine un an.
Le journal municipal se trouve quant à lui dans un des budgets annexes qui s’élève à « 162 000 euros, inscrit lapidairement en charge à caractère général« , rapporte Pascal Resplandy (UMP).
Ce dernier dénonce par ailleurs la baisse des subventions attribuées aux associations.
Et la communication n’est pas le seul point qui interroge sur ce budget. Des sections « autres frais divers« sont passées inexplicablement de 204 641 à 601 430 euros, sans que personne ne sache pourquoi.
Mais l’opposition, qui critique ouvertement les méthodes du maire, a voté contre ce budget dans son ensemble. Il semblerait que Gauche et Droite est finalement trouvé un terrain d’entente entre les deux tours des élections départementales…