[image:1, l] Ils étaient plus d’une centaine samedi à Madison, dans le Wisconsin, pour faire entendre leur colère, au lendemain de la mort de Tony Robinson Jr., jeune Noir de 19 ans, tué par les forces de l’ordre. Les manifestants ont défilé, du commissariat central de la ville jusque sur les lieux de la fusillade, derrière une banderole blanche, frappée du slogan « Black Lives Matter » (La vie des Noirs compte).
Le policier a ouvert le feu
Vendredi soir, la police avait été appelée sur les lieux, pour une rixe et un problème de circulation. Une fois sur place, l’agent a repéré un suspect, qu’il a ensuite poursuivi jusque dans son appartement. Frappé au visage, le policier a ouvert le feu. Le jeune homme a finalement succombé à ses blessures à l’hôpital.
« Il n’était pas armé »
« Je veux être transparent », a déclaré Mike Koval, chef de la police de Madison. « Il n’était pas armé« . De quoi relancer le débat sur les violences et les discriminations policières, qui bat déjà son plein aux Etats Unis. Depuis la mort, en août, d’un jeune Noir tué par un policier blanc à Ferguson, dans le Missouri. S’en étaient suivis de violentes émeutes et d’intenses discussions sur l’attitude des forces de l’ordre à l’égard des minorités.
Le combat n’est pas encore gagné
Lors du 50ème anniversaire de la marche de Selma, épisode historique du Mouvement pour les droits civiques, Barack Obama, président des Etats-Unis a rappelé que le combat contre les discriminations n’était pas encore gagné. Il avait par ailleurs dénoncé, vendredi, « la répression et la violence » dont les Afro-Américains sont victimes dans le Wisconsin.
Source : Reuters