Site icon La Revue Internationale

Vingt assistants du FN soupçonnés de fraude

[image:1, l] De sérieux doutes. Les instances européennes ont saisi lundi l’Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) au sujet de vingt assistants parlementaires FN, soupçonnés de ne pas travailler pour l’institution. « Ces vingt assistants parlementaires ne travailleraient peut-être pas pour les députés européens, si l’on se réfère à leur profil sur le site du Front national et à l’organigramme publié par le parti », a déclaré Marjory Van den Broeke, chef de l’unité presse du Parlement, à Reuters. La saisie de l’Olaf est une obligation réglementaire pour les fonctionnaires européens, dès lors qu’il existe des soupçons étayés de fraudes éventuelles, a-t-il ensuite précisé.

7,5 millions d’euros de préjudice

Selon Le Monde, qui a rapporté l’information en premier, ces assistants, « suspectés de ne jamais travailler sur le front européen », « sont pourtant appointés sur le budget européen« , « l’un d’entre eux coûtant à la communauté, par exemple, 10 535 euros mensuels ». Sur la législature actuelle, le préjudice s’élèverait, selon Le Monde, à 7,5 millions d’euros.

Contre l’Union européenne

Sur son compte Twitter, le vice-président du parti visé, Florian Philippot, n’a pas tardé à réagir. Il a accusé Manuel Valls d’être à l’origine de cette saisie et d’avoir sollicité le président du parlement, Martin Schulz, pour « monter une affaire bidon ». Une autre des 23 députés FN a ensuite ajouté son grain de sel, en déclarant : « Dans le fond, Schulz a raison. Nos assistants ne travaillent pas pour l’Union européenne mais contre elle.« 

Source : Reuters

Quitter la version mobile