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La mairie de Paris prévoit la restauration de dix-neuf églises d’ici à 2020

Depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat du 9 décembre 1905, Paris est propriétaire d’une centaine édifices cultuels : quatre-vingt-cinq églises, neuf temples, et deux synagogue. Anne Hidalgo, la maire de Paris, s’était engagée lors de sa campagne électorale municipale, à collecter des fonds afin de procéder à la restauration de ces bâtiments, pour la plupart anciens.

Sécuriser le clos et le couvert d’édifices affectés par des chutes de pierres et des infiltrations d’eau ou de pigeons qui dégradent les décors intérieurs devenait en effet une urgence dans de nombreux cas. L’Etat rajoutera onze millions d’euros à l’enveloppe. La somme demeure largement insuffisante au regard du délabrement des édifices concernés. Les travaux devront donc être largement soutenus par le mécénat. Mme Hidalgo a déclaré qu’elle espérait que cette initiative mette un pied à l’étrier des donateurs, afin qu’ils prennent le pas.

L’investissement public est dérisoire, s’alarme Maxime Cumunel, de l’Observatoire du patrimoine religieux (OPR). Il estime à 500 millions d’euros la somme nécessaire aux travaux urgents de restauration des vingt chantiers prioritaires à Paris, retenus par la mairie. « Rien qu’à Saint-Augustin, il y a cinquante millions d’euros de travaux. »

 

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