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Le Kenya frappe les Shabbaab au porte monnaie

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Peu d’encre avait coulé à propos du groupe terroriste Somalien Al-Shabbaab depuis l’offensive de l’armée somalienne appuyée par l’Union africaine – le Kenya, Ouganda et Burundi en tête. Après le massacre de près de 150 personnes à l’université de Garissa dans la province nord-est du pays, le groupe islamiste dont beaucoup avaient vendu la peau prématurément a subitement refait la une de la pire des façons.

L’état kényan n’a pas été long à réagir : il a lancé une offensive financière afin d’étouffer économiquement un groupe déjà largement défait militairement – la ville de Kismayo, leur dernier grand fief, et principal port d’export de charbon de bois vers la péninsule arabique, était tombé face aux force de l’Amisom en Septembre 2012. Ainsi, les comptes bancaires de « personnes ou entités » soupçonnées de liens avec des « activités terroristes » vont être gelés, a annoncé mercredi 8 avril le ministère des finances kényan.

Dans le même temps, les autorités kényanes ont suspendu les permis d’exploitation de treize sociétés somaliennes de transfert de fonds installées sur leur territoire, les soupçonnant de liens avec Al-Shabbaab. Le président kényan, Uhuru Kenyatta, avait averti que les personnes qui « planifient et financent (le terrorisme) sont profondément implantés » au Kenya, et avait promis de répondre « le plus sévèrement possible à toute autre attaque. »

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