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Schisme au sein de Front National

Dans une interview explosive au journal d’extrême droite Rivarol la semaine dernière, Jean-Marie Le Pen a réitéré ses propos sur les chambres à gaz, « détail » de l’histoire. Pris à parti par sa fille – à la tête de sa formation politique – le président d’honneur du FN a par la suite défendu le maréchal Pétain, attaqué la dédiabolisation opérée par sa fille ou encore critique frontalement Florian Philippot.

Le parti d’extrême droite français vit une crise comme il n’en a plus connu depuis que Bruno Mégret avait quitté le Front national, à l’époque la propriété incontestée de Jean-Marie Le Pen, en décembre 1998. Son bras droit de l’époque, qui fondra finalement en 1999 le Mouvement national républicain (MNR) – disparu depuis.

Pour la première fois de l’histoire du parti, la présidente du FN évoque publiquement dans un communiqué des sanctions à l’encontre de Jean-Marie Le Pen. Dans les statuts du FN, rien ne semble empêcher juridiquement une exclusion du doyen et cofondateur du parti. Marine Le Pen a sonné la charge contre son père, en annonçant mercredi dans un communiqué qu’elle « s’opposerait » au sein des instances internes du parti à sa candidature aux régionales de décembre en Provence-Alpes-Côte d’Azur.

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