• À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
La Revue Internationale
  • UNION EUROPÉENNE
  • RUSSIE
  • AMÉRIQUES
  • ASIE
  • AFRIQUE
  • MOYEN-ORIENT
  • LE MONDE DE DEMAIN
Actualités

Alexis Tsipras se lance dans des négociations de funambule

23.06.2015 par La Rédaction
Alexis Tsipras se lance dans des négociations de funambule

Le gouvernement Tsipras n’a plus qu’une semaine pour négocier son accord. Pressé à plus d’austérité par la Troika, il doit néanmoins également obtenir le soutien du Parlement, peu enclin au compromis. Ses actions sont scrutées par le peuple grec, inquiet au vu des concessions qui se profilent.

Les négociations entre le gouvernement grec et ses créanciers (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Commission européenne) doivent continuer ces prochains jours à Bruxelles, mais à Athènes c’est le Parlement qui décidera au final de l’issue de ces discussions. Car le premier ministre, Alexis Tsipras a décidé de demander un vote de confiance à sa majorité. « Si l’accord n’a pas l’approbation des députés de la majorité gouvernementale, le gouvernement ne peut pas reste », a prévenu, mardi 23 juin au matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellardis. Dans l’espoir d’obtenir le versement d’une aide financière, le Premier ministre grec a présenté de nouvelles propositions de réforme saluée par ses partenaires au sein de la zone euro.

Une grande partie des Grecs qui ont élu Syriza ont étés séduits séduits par l’attitude « insoumise » du Premier ministre qui a osé dire « non » aux créanciers internationaux. Parmi eux, certains se sont réveillés inquiets en apprenant les mesures annoncées par Alexis Tsipras, lundi, à Bruxelles pour honorer ses créanciers. « Je crois que ce programme tel qu’il est (…) est difficile à faire adopter par nous », a dit Alexis Mitropoulos, député de la majorité parlementaire de la gauche radicale, et vice-président de la Vouli. C’est qu’élu sur la promesse de mettre fin aux politiques d’austérité, Alexis Tsipras va avoir du mal à convaincre son parti d’accepter ce programme de réformes, notamment un recul progressif de l’âge du départ à la retraite et la généralisation de la hausse de la TVA.  Ce programme cadre mal avec les promesses du chef de file du parti.

Le gouvernement grec insiste plutôt sur des mesures de justice fiscale, comme un impôt sur la fortune ainsi que sur une taxation extraordinaire des bénéfices supérieurs à 500 000 euros des entreprises. Vainqueur des élections du 25 janvier avec un peu plus de 36% des voix, Syriza compte 149 des 300 députés de la Vouli, auxquels s’ajoutent les 13 élus des Grecs indépendants (ANEL), le parti de droite souverainiste associé à Tsipras au sein de la coalition gouvernementale. Mais la coalition menace de s’effriter. de nombreux députés Syriza sont déjà montés au créneau pour dénoncer « la machine arrière du gouvernement face aux créanciers. » « Le Premier ministre doit d’abord informer notre peuple des raisons pour lesquelles nous avons échoué dans ces négociations et abouti à ce résultat », a insisté mardi Alexis Mitropoulos. « Je crois que (ses projets) ne sont pas conformes aux principes de la gauche. Ce carnage social, (…) on ne peut pas l’accepter. »

Face à cette fronde, Tsipras peut s’appuyer sur l’opinion publique grecque, majoritairement favorable au maintien dans l’Union économique et monétaire européenne. Et des députés de son parti ont pris mardi la défense du cours pris par les négociations. « Je crois que l’accord sera adopté au Parlement et reconfirmera la majorité du gouvernement », a déclaré à Reuters Dimitris Papadimoulis, élu Syriza au Parlement européen. « Je ne crois pas que des parlementaires Syriza influents voudront prendre la responsabilité de faire tomber un gouvernement en place depuis cinq mois et un Premier ministre qui bénéficie d’un soutien populaire d’environ 70%. » Alexis Tsipras pourrait sans doute aussi compter sur les voix de députés de l’opposition. Dans une tribune publiée dimanche par le quotidien Ekathimerini, Antonis Samaras, son prédécesseur à la tête du gouvernement, dont le parti Nouvelle démocratie (droite) compte 76 élus à la Vouli, a souligné la nécessité d’un « large consensus national » pour maintenir la Grèce dans la zone euro.

Ce mercredi, l’ensemble des ministres des Finances de la zone euro, se réunit pour trouver un accord détaillé sur la trajectoire budgétaire et les réformes envisagées en Grèce. Cet accord permettrait de libérer une aide de 7 milliards d’euros suspendue depuis l’été dernier. La BCE a du à nouveau relever le plafond du financement d’urgence (ELA) qu’elle apporte aux banques grecques. Les Grecs auraient retiré, selon la presse locale, entre 4 et 6 milliards d’euros de leurs banques en une semaine, laissant les institutions bancaires du pays à sec et sans liquidités. Jeudi et vendredi, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne se rencontrent et donneront, éventuellement, leur feu vert pour l’accord.Avant le 30 juin, Alexis Tsipras devra de son côté faire voter à son parlement les mesures contenues dans cet accord

La Rédaction


Dette grecque Négociations Syriza Troïka
Tribune à la une
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile
Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France. ...

Idées
lri-ipad

Newsletter

Pour vous abonner à la newsletter La Revue Internationale, remplissez le formulaire ci-dessous.

Les Ukrainiens ont repris l’île aux Serpents

Les Ukrainiens ont repris l’île aux Serpents

06.07.2022
En Continu
Iran : la prise d’otages au service du terrorisme

Iran : la prise d’otages au service du terrorisme

06.07.2022
Grand Angle
Le dilemme des anti-guerre face à la situation en Ukraine

Le dilemme des anti-guerre face à la situation en Ukraine

05.07.2022
En Continu
Moscou fait main basse sur la région de Lougansk

Moscou fait main basse sur la région de Lougansk

04.07.2022
En Continu
Sur le même sujet
<strong>La gauche triomphe en Colombie</strong>

La gauche triomphe en Colombie

21.06.2022
Actualités

Dimanche 19 juin, le candidat de gauche Gustavo Petro, un économiste de 62 ans et ancien guérilléro, s’est imposé au second tour de l’élection présidentielle colombienne. Il s’agit du premier président

Un activiste et un journaliste assassinés au Brésil

Un activiste et un journaliste assassinés au Brésil

15.06.2022
Actualités

L’anthropologue brésilien Bruno Pereira et le journaliste britannique Dom Philips ont été assassinés au début du mois de juin alors qu’ils enquêtaient sur l’invasion du territoire des autochtones de la

Les USA vont livrer des armes de longue portée à l’Ukraine

Les USA vont livrer des armes de longue portée à l’Ukraine

31.05.2022
Actualités

D’abord opposée à cette idée, l’administration Biden a décidé de donner à l’Ukraine des armes de contre-batterie de type HIMARS pour pouvoir frapper les forces russes dans la profondeur. L’envoi de ces

En RDC, l’aide indispensable des entreprises privées 

En RDC, l’aide indispensable des entreprises privées 

06.05.2022
Actualités

En RDC, les entreprises publiques sont fortement déficitaires. C’est le constat auquel a abouti la ministre d’État chargée du Portefeuille, Adèle Kahinda Mayina, qui a remis en septembre dernier à

Revue Internationale
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
  • Grand Angle
  • Idées
  • En Continu
  • Union Européenne
  • Russie
  • Amériques
  • Asie
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
© 2017 La Revue Internationale. Tous droits réservés.
Scroll to top
Skip to content