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Burundi : lendemains difficiles de la présidentielle pour l’opposition

L’officialisation, le 25 avril, de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat a mis le feu au poudre – la constitution du pays limite à deux le nombre de mandat présidentiels. Dès le lendemain, la protestation commençait, menant à des violences et au chaos dans les grandes villes du pays.

La coalition des partis d’opposition avait déclaré vouloir boycotter les élections présidentielles du 21 juillet et refuser de prendre part à ce gouvernement qu’elle jugeait illégitime. Pourtant, à a surprise générale, lorsque le Parlement burundais s’est réuni le lundi 27 juillet pour la première fois depuis la réélection du président Pierre Nkurunziza, le leader de la coalition d’opposition Agathon Rwasa occupait son siège dans l’assemblée.

Après avoir critiqué le scrutin, Agathon Rwasa a donc décidé de siéger à l’Assemblée nationale lors de la première session de la législature, accompagné de 18 autres députés issus de la coalition des Indépendants de l’Espoir. Ceci a jeté un froid entre lui et son allié, Charles Nditijé, de l’Uprona, qui a décidé de boycotter l’Assemblée nationale avec ses 10 députés.

Les résultats de l’élection (69 % des voix pour Nkurunziza, 19 % pour Rwasa) n’ont pas été approuvés par la communauté internationale. L’ONU a dénoncé une élection « calme, mais ni libre ni crédible. »

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