Site icon La Revue Internationale

Retour raté de Mahinda Rajapaksa au Sri Lanka

Pour la deuxième fois en huit mois, l’ancien homme fort du Sri Lanka, Mahinda Rajapakse, subit un revers démocratique. L’Alliance du peuple unifié pour la liberté, son parti, a obtenu 95 sièges. Le PNU a quant à lui plus que doublé le nombre de ses sièges au parlement, qui sont passés de 40 à 106, alors qu’il lui fallait 113 sièges pour avoir la majorité absolue. Une page se tourne pour le pays qui se sépare de Mahinda Rajapakse, qui espérait prendre sa revanche après sa défaite à l’élection présidentielle du 8 janvier en briguant le poste de premier ministre.

Le Premier ministre devra à présent former un nouveau gouvernement, mais son parti devra compter sur ses alliés pour pouvoir passer des projets de lois, dont les réformes démocratiques promises lors de l’élection présidentielle en janvier. Le président Maithripala Sirisena dispose désormais d’une majorité relative au Parlement pour mener à bien les réformes de « bonne gouvernance » et de réconciliation, six ans après la fin d’un conflit avec la rébellion séparatiste des Tigres tamouls qui fit près de 100 000 morts.

Le scrutin de lundi, où un peu plus de 15 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, a été l’un des les plus pacifiques qu’a jamais connu le Sri Lanka, meurtri par plus de trois décennies de guerre civile.

Quitter la version mobile