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COP 21 : le sommet de la dernière chance ?

L’objectif de la COP21 est de limiter la hausse des températures à 2 degrés, seuil jusqu’auquel l’homme peut s’adapter au changement climatique. Comment ? En prenant des mesures juridiques et financières contraignantes à l’encontre des Etats. Depuis l’échec des négociations de Copenhague en 2009, les spécialistes observent des raisons d’espérer : le progrès technique, la baisse du coût des technologies propres, le changement d’attitude de pays comme les Etats-Unis et la Chine, ainsi qu’un fort soutien des populations. La convention cadre des Nations Unies a publié les résultats d’une étude menée en juin 2015 dans 75 pays : 79% des citoyens se disent très concernés par l’évolution du climat et 63% sont favorables à des mesures contraignantes. La France, pays hôte, se situe à la tête de ce combat. La loi de transition énergétique fixe des objectifs ambitieux, dont la réduction de 40% de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Cela implique d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique, de supprimer les subventions aux énergies fossiles, de renforcer l’efficacité énergétique des bâtiments, d’orienter les investissements vers les activités vertueuses. De grandes entreprises du transport aérien, du traitement des déchets, du bâtiment et de la finance se mobilisent. Certaines seront présentes à la COP21 dont elles prendront en charge une partie du coût. De même que les collectivités locales, qui trouvent dans le développement durable de véritables projets de territoire. En témoignent des initiatives comme Marseille durable, le plan de lutte contre la pollution atmosphérique de Paris ou la reconversion de la ville minière de Loos.

Evénement politique, économique et citoyen, le sommet de Paris peut marquer l’aube d’une nouvelle ère. Celle d’une humanité qui réconcilie le progrès avec l’avenir.

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