Henriette Reker, candidate à la mairie de Cologne, a été poignardée samedi sur un marché où elle faisait campagne. Le visage de la politique d’accueil des réfugiés dans la ville allemande a été largement élue le lendemain. Selon ses médecins, elle devrait pouvoir se remettre sans séquelles de sa blessure au cou, et donc assurer les fonctions de maire.
Déjà favorite dans les sondages, Henriette Reker a été élue maire de Cologne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) ce dimanche 18 octobre à la majorité absolue dès le premier tour, avec 52,66 % des voix. La 4e ville d’Allemagne où vit une importante communauté musulmane, accueille de nombreux réfugiés. La responsable politique, inconnue au niveau national jusqu’à samedi, dirigeait le service s’occupant de la prise en charge et du logement de ces migrants à leur arrivée à Cologne.
Cette femme de 58 ans, sans parti mais soutenue par la CDU d’Angela Merkel, les Verts et le parti libéral, était dimanche sous coma artificiel. Elle été victime samedi d’une attaque au couteau la blessant grièvement à la gorge. Frank S., l’homme qui a attaqué la candidate a expliqué son geste par des motifs xénophobes, en réaction à l’implication de la candidate dans l’accueil des réfugiés dans la ville.
Après l’opération subie samedi, l’état de Mme Reker semble rassurant et les médecins du CHU local sont optimistes sur ses chances de recouvrer une parfaite santé.