Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 novembre, une vaste opération contre les réseaux de terroristes suspectés a été conduite sur tout le territoire dans le cadre de l’état d’urgence instauré par François Hollande. Au total, 168 perquisitions ont été conduites, 23 personnes arrêtées et 31 armes saisies, avec « un arsenal de guerre » dont un lance-roquettes découvert à Lyon.
Une opération des forces spéciales de la police fédérale est en cours à Molenbeek dans la rue Delaunoy. Une détonation a été entendue vers 12h45. Par ailleurs, selon l’une de nos sources, Salah Abdeslam, l’ennemi public numéro 1, pourrait être l’homme qui a été arrêté vivant dans un appartement de Molenbeek. La police aurait fait usage de gaz lacrymogènes pour le neutraliser.
Sur les sept qui se sont fait sauter à Paris et au Stade de France, cinq ont été identifiés – les deux derniers ce matin. Il s’agit d’un Français, Samy Amimour, mis en examen dans un dossier terroriste il y a trois ans et d’un Syrien Omar Ismaïl Mostefaï, qui était fiché pour radicalisation en France. Le commanditaire des attaques aurait également été identifié. Il s’agirait du belge Abdelhamid Abaaoud.