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Le Parlement libyen rejette le gouvernement d’union nationale

C’est un nouvel échec dans le processus censé rétablir une stabilité politique en Libye. « Des 104 députés présents aujourd’hui, 89 » ont refusé d’accorder leur confiance aux 32 ministres censés représenter les différentes régions du pays, a indiqué l’un d’eux, Ali Al-Gaydi, à l’issue de la séance du Parlement réuni à Tobrouk.

Des débats houleux avaient eu lieu au sein du Conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale lors de ses réunions à Tunis où il siège provisoirement, notamment autour de l’article «8», qui stipule que les postes de souveraineté, y compris les postes militaires et de sécurité, sont considérés comme vacants à compter de 20 jours après la signature de l’accord politique et de la formation du Conseil présidentiel.

Issu de l’Accord politique signé, le 17 décembre à Skhirat, au Maroc, sous l’égide des Nations unies, le gouvernement d’union devait conduire une transition de deux ans. Un revirement du Parlement est néanmoins encore envisageable puisqu’il a « accordé 10 jours pour que soit formé un nouveau gouvernement avec moins de ministres », selon Fathi Abdelkarim, un responsable présent à Tobrouk.

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