Site icon La Revue Internationale

Les Bourses fermées en catastrophe après une chute de 7%

Les Bourses chinoises de Shanghai et Shenzhen ont, pour la première fois, arrêté prématurément leurs échanges lundi 4 janvier après un spectaculaire effondrement de 7%. L’indice composite de la place de Shanghai a plongé de 6,85% (soit 242,52 points) quand celui de Shenzhen perdait 8,2% (à 2.119,90 points). Le mécanisme de suspension des échanges, entré en vigueur lundi (une première) – premier jour de cotation en 2016 en Chine – ce qui signe une rentrée sombre pour le pays. L’arrêt des échanges a pour objectif d’enrayer la volatilité des cours et d’éviter que ne se répète le spectaculaire krach de l’été dernier.

Ce lundi souligne cruellement les limites des mesures prises par Pékin en juillet visant justement à éviter une nouvelle bourrasque financière : baisse des taux d’intérêt, injonction aux maisons de courtage les plus importantes d’investir une vingtaine de milliards de dollars sur les marchés chinois, histoire de soutenir les cours. Certains analystes estiment que ce système d’arrêt des transactions pourrait se révéler contre-productif, aggravant la volatilité au lieu de la réduire. « Le mécanisme est uniquement un outil et n’aidera pas le marché à trouver sa vraie valeur. »

La chute de lundi se produit alors que l’activité manufacturière s’est de nouveau contractée dans la deuxième économie mondiale en décembre, pour le cinquième mois consécutif, selon des statistiques publiées samedi. Ce lundi, les investisseurs ont choisi, partout en Asie, de vendre en masse les titres des groupes très exposés au marché chinois ou exportant massivement vers la Chine. Contaminé par le stress chinois, l’indice Nikkei 225 de la bourse de Tokyo a perdu plus de 3,3% dans la journée. Peu avant sa fermeture, le Kospi sud-coréen enregistrait, de son côté, une baisse de 2%. A Hong Kong, le Hang Seng a décroché de 2,82%.

Quitter la version mobile