Site icon La Revue Internationale

Lancement de la primaire de la droite en France

Depuis quelques jours en effet la liste s’allonge, alors qu’en annonçant sa candidature ce dimanche 14 février sur le plateau du 20 Heures de France 2, Jean-François Copé devient donc le sixième candidat déclaré pour l’investiture du parti Les Républicains. L’ancien président de l’UMP, Jean-François Copé emboîte ainsi le pas à Alain Juppé, le plus âgé des candidats déclarés, et aussi le favori des sondages. Dans la course, on compte aussi déjà François Fillon, Jean-Frédéric Poisson – successeur de Christine Boutin à la tête du Parti chrétien-démocrate –, Hervé Mariton, Nadine Morano – la seule femme pour l’instant – et Frédéric Lefebvre, ancien hussard de Nicholas Sarkozy a qui viré à gauche toute.

Mais la compétition ne devrait accueillir encore bien des prétendants. L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, est pressenti comme candidat lors de cette élection. En multipliant les actions (repentir, retour à la présidence d parti après avoir quitté la vie politique, publication d’un livre) déclarations allant dans le sens d’une prochaine candidature, il reste peu de suspends quant à sa candidature. Reste la question de son agenda judiciaire qui risque, à tout moment, de bouleverser son calendrier politique. Révélation de la course 2014 à la présidence de l’UMP, Bruno Le Maire espère également imposer son « renouveau » dans la primaire de 2016. Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne vice-présidente de l’UMP ayant raté le coche pour la Mairie de Paris, tient une ligne anti-sarkozyste résolue, qui lui assurerait si elle décidait de se présenter la pole position des candidates lors de ce vote.  

En plus des déclarations à droite, le centre devrait se joindre aux festivités, alors que ses électeurs sont appelés à voter lors de cette consultation. Leader contesté de l’UDI ayant succédé à Jean-Louis Borloo, Jean-Christophe Lagarde, semble lui-aussi envisager ne candidature. Pour l’heure, le jeu des alliances a commencé. Soutient de choix, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, a d’ores et déjà annoncé son soutien à Alain Juppé, ne tarissant pas d’éloges à son encontre. Il estime notamment que le maire de Bordeaux « aura le courage de dire la vérité des mesures à prendre et des procédures à retenir. » Il se déclarait en même temps étonné que « le démarrage de la campagne de Nicolas Sarkozy n’a pas à ce jour donné les résultats escomptés. » Ce dernier comptait faire de la présidence du parti un atout majeur pour la reconquête de l’Elysée, mais ses rivaux, les Juppé, les Fillon, les Le Maire, ont transformé l’appareil des Républicains en coquille vide.

Quitter la version mobile