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Primaires américaines : les écarts se creusent lors du 2e « Super Tuesday »

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Plusieurs millions d’Américains se sont rendus aux urnes mardi 15 mars dans cinq grands Etats pour le deuxième Super Tuesday des primaires présidentielles. Cette fois les états qui ont votés sont l’Ohio, la Floride, l’Illinois, la Caroline du Nord et le Missouri.

Côté républicain, le magnat de l’immobilier Donald Trump s’est offert des victoires sans appel dans plusieurs États convoités et a ainsi engrangé bon nombre de délégués. Pour décrocher l’investiture chez les républicains, il faut 1 237 délégués. Donald Trump en a aujourd’hui 621 ; Ted Cruz, 396 ; Marco Rubio, 168 ; John Kasich, 138. Seule déception de la soirée pour Donald Trump, la victoire de John Kasich dans l’Ohio. Toute l’offensive de l’establishment conservateur pour contrer le milliardaire et soutenir le gouverneur de cet État du Nord, semble avoir porté ses fruits. Le plus modéré des républicains encore en lice y a remporté 47% des voix, contre 37% pour Donald Trump.

Hillary Clinton, a effacé la déconvenue du Michigan, une semaine plus tôt, qui avait fait resurgir les doutes sur sa capacité à attirer les votes sur les terres industrielles de la « ceinture de la rouille. » De fit, l’ancienne secrétaire d’Etat apparaît en mesure de remporter les cinq Etats. Pour son discours, Clinton a choisi de s’attaquer directement à Trump, se voyant déjà comme la candidate qui devra l’affronter en novembre prochain : « Cette campagne pour être la plus importante que l’on connaîtra de notre vivant, car son résultat influencera la vie de tous les habitants de ce pays et de la planète. Le(la) prochain(e) président(e) devra affronter trois tests : améliorer la vie des citoyens, nous garder en sécurité et rassembler le pays. »

Marco Rubio s’avère être le grand perdant de cette étape. Même dans son propre Etat, il n’a pas réussi à venir à bout du rouleau-compresseur Donald Trump. Largement défait dans son fief de Floride, mardi 15 mars, le sénateur abandonne la course à la Maison Blanche. « C’est un tsunami politique, nous aurions dû nous en apercevoir avant », déclare Marco Rubio au moment de jeter l’éponge. Reste une inconnue dans les deux camps : le Missouri, où leurs adversaires Ted Cruz et Bernie Sanders peuvent encore demander un recomptage des voix, en raison d’un écart très faible.

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