Le chef de file de la négociation de l’opposition syrienne dans les pourparlers pour la paix, Mohamed Allouche, a annoncé sa démission dimanche 29 mai au soir. Il invoque l’échec des négociations sous l’égide de l’Organisation des nations unies et la poursuite des bombardements sur les zones insurgées par le régime de Bachar Al-Assad.
« Les trois rounds de négociations ont été sans succès en raison de l’entêtement du régime, la poursuite de ses bombardements et son agression contre le peuple syrien », a affirmé M. Allouche dans un communiqué publié sur son compte Twitter tard en soirée. Pour lui, ces pourparlers sont une « perte de temps » dans la mesure où aucune des demandes de l’opposition n’a été acceptée.
Mohamed Allouche est à la tête du puissant groupe rebelle salafiste Djaïch al Islam. Il représente le Haut Comité des négociations, basé en Arabie saoudite, un regroupement de la centaine de groupes insurgés ayant approuvé la trêve du 27 février, mis sur pied par l’opposition avec le soutien des puissances occidentales.
Ce dernier a également déploré « l’incapacité de la communauté internationale à faire appliquer ses résolutions, notamment en ce qui concerne le côté humanitaire, la levée des sièges, l’entrée des aides, la libération des prisonniers et le respect de la trêve. »