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Loi travail : François Hollande refuse de faire marche arrière

François Hollande n’a émis aucun doute, mardi, sur l’avenir de la loi El Khomri. « Je ne céderai pas », a-t-il assuré sur Europe 1. « Trop de gouvernements ont cédé, d’où l’état du pays que j’ai trouvé en 2012, pour que moi-même, dans des circonstances pas faciles, je cède dès lors qu’un compromis a été trouvé. » A propos des contestations, il affirme que la loi Travail a été « discutée, concertée, corrigée, amendée. »

Faute de pouvoir convaincre une quarantaine de députés « frondeurs » du PS de voter ce texte, le gouvernement a dû faire appel à l’arme constitutionnelle du 49-3 et engager la semaine dernière sa responsabilité pour le faire adopter en première lecture à l’Assemblée nationale. Un coup de force qui lui a coûté cher politiquement, entérinant la division de la gauche, mais aussi socialement.

Mais tout ce que la France compte d’opposants à ce projet, de la droite à la gauche en passant par les syndicats contestataires, CGT et Force ouvrière en tête, ne désarment pas. Sept syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) ont lancé un appel à deux journées de manifestations et de grèves, mardi et jeudi. Dans le secteur pétrolier, la CGT et FO appellent à des blocages des raffineries et des dépôts de carburants.

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