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Quid de l’après COP21 : cap sur les énergies du futur

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Dans cette volonté de construire un monde où les énergies vertes sauront supplanter les énergies fossiles et répondre à l’ensemble des besoins énergétiques de notre société, la COP21 a définitivement servi de réunion de chantier pour tous les acteurs impliqués dans cette transition vers un modèle neutre en carbone. L’après conférence de Paris est désormais l’occasion pour tous les professionnels de l’énergie, du Big Data, des nouvelles technologies, de concrétiser l’idée d’un monde responsable en transformant l’écrit des accords en projets viables.

Partout dans le monde, des laboratoires se créent, des hubs d’innovation se multiplient pour rassembler ingénieurs, scientifiques, développeurs autour des enjeux énergétiques actuels. En marge de la COP21, la POC21 (Proof of Concept) proposait par exemple de réunir durant près d’un mois des acteurs du monde digital, des chercheurs, des bénévoles pour élaborer des projets eco-friendly.

L’heure est à la réflexion

« Innover, c’est facile. La difficulté, c’est de transformer une innovation en vrai business. » avait expliqué Michael Dell, fondateur de Dell. Les inventions ont souvent du mal à dépasser la phase de R&D et à accéder à l’étape d’industrialisation. Dans le cas des énergies renouvelables, le développement de solutions innovantes a longtemps souffert d’un désintérêt de la communauté internationale pour les questions environnementales et énergétiques.

Aujourd’hui, la prise de conscience est mondiale lorsqu’on aborde l’avenir de notre planète et les dangers du réchauffement climatique. Un réveil des consciences largement favorisé par des événements comme la Conférence de Paris qui a su mobiliser les chefs d’États du monde entier et les faire travailler de concert pour entrevoir l’espoir d’un avenir durable et responsable.

En attendant que le monde soit complètement libéré du joug des énergies fossiles, l’heure est à la réflexion et à l’expérimentation pour trouver les moyens d’y parvenir. Les Conférences sur le sujet vont bon train, en France et dans le reste du monde. En pleine COP21, Paris accueillait également le Forum international des énergies futures (« Future Energy Forum »), dont l’objectif était alors de promouvoir l’innovation dans les technologies énergétiques de demain.

En avril, la 4ème Conférence environnementale consacrait une grande partie de ses débats et tables rondes à l’innovation dans des projets favorisant la croissance verte. Dans la course aux énergies propres, la France veut montrer l’exemple et aime jouer les locomotives.

Prochaine étape clé : l’Astana EXPO-2017

Son volontarisme en la matière est aujourd’hui partagé par de nombreux autres pays, des grandes puissances comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, aux nations plus discrètes comme l’Islande ou encore le Kazakhstan qui accueillera l’Exposition internationale de 2017 sur le thème de l’énergie du futur.

Avec cet événement majeur, qui aura lieu l’année prochaine à Astana sur une période de trois mois, le Kazakhstan veut encourager la mise en place de solutions durables capables de renverser la courbe du réchauffement climatique. Pays où le pétrole et le gaz sont rois, la tenue de cette manifestation prouve un changement de direction de la part du gouvernement kazakh, enclin désormais à agir pour le bien de notre planète.

« Nous sommes mis en demeure d’agir et de réinventer notre monde » a déclaré Manuel Valls lors de la dernière Conférence environnementale. La communauté internationale, qu’il est parfois difficile de rassembler autour d’un même combat, s’accorde aujourd’hui majoritairement su le constat dressé par le Premier ministre. Si les idées ne manquent pas, il faut désormais accélérer leur mise en pratique, en particulier dans les pays en voie de développement, premières victimes des conséquences du réchauffement climatique.

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