D’ici vendredi, les Vénézuéliens signataires de la pétition qui demandait la tenue d’un référendum visant à destituer leur président, Nicolas Maduro, doivent valider leur engagement dans l’un des 128 points de validation habilités par le Conseil national électoral (CNE). Pour ce faire, ils doivent y apposer leur empreinte digitale. Le CNE a validé déjà 1,3 des 1,8 million de signatures déposées par l’opposition. Pour passer à la prochaine phase de ce long processus, il faudra au moins 200.000 empreintes.
Nicolas Maduro, président socialiste élu en 2013 jusqu’en 2019, s’est attiré les foudres de nombreux concitoyens lors de sa gestion de la crise qui plombe le pays. Avec l’effondrement du cours du pétrole, l’économie du pays a été ébranlée : rayons des magasins vides, coupures d’électricité récurrentes, activité au point mort, le Venezuela fait face à la pire crise de son histoire récente. La violence des débats, des affrontements et des pillages y est sans commune mesure.