Conformément au résultat des primaires, Donald Trump a recueilli le soutien d’une majorité (1.237) des délégués du parti républicain (GOP), ce qui lui assure l’investiture pour la présidentielle du 8 novembre. Une par une, les délégations des 50 Etats fédérés et des territoires américains ont annoncé au micro le résultat de leurs primaires. L’annonce symbolique des voix de la délégation de New York, qui par ses 89 votes a fait passer Donald Trump au-dessus de la majorité requise, a été faite par le fils du milliardaire, Donald Jr. Au deuxième jour de la convention de Cleveland (Ohio), mardi 19 juillet, le parti a pris officiellement acte de la victoire du milliardaire.
« Quel grand honneur d’être le candidat républicain investi pour la présidentielle des Etats-Unis. Je travaillerai dur et je ne vous laisserai jamais tomber », a commenté sur Twitterle candidat new-yorkais. Ce dernier a réussi une conquête du parti contre toute attente. Cette investiture é en effet été accordée par un parti divisé, au lendemain d’une journée inaugurale turbulente. Lundi, un contingent de délégués anti-Trump ont hué et invectivé le président de séance lors d’un vote de procédure. Certaines délégations, comme le Colorado, ont, sous les huées, annoncé un résultat favorable à d’autres candidats, dont Ted Cruz.
Les rebelles ont dû rentrer dans le rang. Tous les efforts pour tenter de barrer la route au milliardaire ont échoué. Le parti se met désormais en ordre de bataille afin de lancer sa campagne contre la candidate démocrate Hillary Clinton. Le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, devant les délégués républicains rassemblés à Cleveland à fait le « procès » de la future candidate démocrate à la présidentielle. À chaque « chef d’accusation », la sentence du public a été la même : « coupable ! » DE fait, l’un des seuls moments où les milliers de délégués et d’invités républicains ont scandé un slogan d’une même voix, ce fut pour huer Mme Clinton.
Ce happening bien huilé a fait passer au second plan la polémique sur le discours prononcé par l’épouse de Donald Trump, Melania, lundi soir. Cette dernière a vu son intervention gâchée par des révélations de plagiat. Plusieurs passages étaient identiques au mot près à un discours de Michelle Obama lors de la convention démocrate de 2008, remportée par son époux.