Le chef du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, a annoncé lundi que les Etats-Unis le rejoignaient à sa demande dans la lutte contre le groupe terroriste État islamique (EI). Les Etats-Unis ont ainsi procédé à des frappes aériennes contre des positions de l’EI dans son fief à Syrte. L’EI s’était emparé de la ville en juin 2015 à la faveur du chaos dans lequel est plongé la Libye depuis la chute de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi.
Le Pentagone a confirmé ces opérations. Un responsable de la Maison-Blanche a quant à lui expliqué que le président Barack Obama avait « autorisé les forces armées américaines à effectuer des frappes en appui aux forces du gouvernement d’union à la demande du premier ministre » libyen. L’aide de l’administration américaine au pouvoir libyen dans sa lutte contre l’EI « se limitera aux frappes et au partage de renseignements » et aucun soldat américain « ne participera aux opérations terrestres du GNA », selon Peter Cook, le porte-parole du Pentagone.
Pour rappel, les forces du GNA libyen, soutenues par l’ONU.