A la suite de la démission de Yoichi Masuzoe pris dans des scandales financiers, c’est une femme – la conservatrice Yuriko Koike – qui remporte le poste de gouverneure de la capitale japonaise.
Yuriko Koike a remporté haut la main le scrutin dimanche la propulsant à la tête de la métropole tokyoïte (700 000 voix d’avance). Elue pour quatre ans, cette ancienne députée, ex-ministre de l’Environnement (2003-2006) puis très brièvement de la Défense en 2007, devra s’empresser de superviser la préparation des jeux Olympiques de 2020, pénalisés par le départ inopiné de son prédécesseur.
Bien que membre du Parti Libéral-Démocrate (PLD) au pouvoir, la candidate s’est présentée sous l’étiquette « indépendant ». La coalition au pouvoir composée du PLD et du Kômeitô soutenait de son côté Hiroya Masuda, ancien Ministre des Affaires internes et de la Communication. Dans un monde politique nippon très masculin, cette victoire détonne.
Cette dernière va quitter à son siège au conseil d’administration du groupe automobile français Renault, où elle avait été désignée en 2013. Depuis avril 2013, elle représentait Nissan en tant que membre extérieur aux côtés de Hiroto Saikawa, directeur délégué à la compétitivité et vice-président du constructeur nippon.