Le remplaçant de Dilma Rousseff à la tête du Brésil a été copieusement hué lors de la fête nationale brésilienne par des groupes de manifestants dénonçant un « coup d’Etat » institutionnel.
Alors que le pays célèbre mercredi les 194 ans de son indépendance, plusieurs milliers d’opposants au nouveau président conservateur du Brésil, Michel Temer, ont manifesté à travers le Brésil, mercredi. Une semaine après la destitution de sa rivale, Michel Temer est jugé illégitime par les électeurs de gauche qui exigent de nouvelles élections. Or celles-ci ne sont pas prévues avant 2018.
À Brasilia, environ 2.700 personnes, selon la police, ont manifesté contre le gouvernement. D’autres manifestations ont été organisées ailleurs au Brésil, notamment à Rio de Janeiro et Sao Paulo, la capitale économique du pays, où les manifestants étaient environ 10.000, selon les organisateurs. Le fait que le nouveau gouvernement ait annoncé d’importantes coupes budgétaires ne fera sans doute pas repartir sa popularité à la hausse de sitôt.