Le président sud-soudanais Salva Kiir a donné son accord au déploiement de 4.000 Casques bleus supplémentaires dimanche.
Le gouvernement transitoire du Sud Soudan a accepté dimanche le déploiement de 4.000 casques bleus supplémentaires, après trois jours de négociation avec les Nations Unies. Jusque-là les autorités s’étaient montrées hostiles à l’envoi de nouveaux soldats, estimant que leur mandat violait sa souveraineté nationale. Le gouvernement a garanti la liberté de circulation pour les troupes des Nations Unies et aux soldats venant en appui dans leur rôle de maintien de la paix. Toutefois, le ministre des affaires gouvernementales sud-soudanais a précisé que « les modalités » de cette opération.
Des combats à l’arme lourde en juillet avaient opposé à Juba les troupes du président Salva Kiir à celle de l’ex-chef rebelle et alors vice-président, Riek Machar. Ces affrontements avaient fait plusieurs centaines de victimes, En réaction, la communauté internationale s’était mobilisée pour renfocer la mission de l’ONU au Soudan du Sud – 13 000 hommes. Le Soudan du Sud est en proie à une guerre civile très meurtrière depuis plusieurs années. Au total, 2,5 millions d’habitants ont fui leurs foyers depuis décembre 2013 dont 900.000 ont quitté le Soudan du Sud pour se réfugier dans les pays voisins.