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Les Colombiens rejettent finalement l’accord de paix avec les Farc

Avec 50,22 % des voix, le « non » l’a emporté dimanche 2 octobre en Colombie, à l’occasion du référendum sur l’accord signé le 26 septembre à Carthagène. Ce texte encadrait la fin du conflit qui opposait le gouvernement colombien, et la principale milice paramilitaire du pays, les Fracs (Forces armées révolutionnaires de Colombie) depuis pas moins de 52 ans. Ce coup de théâtre s’est joué à très peu (le « oui » a remporté 49,77 % des suffrages). Tous les sondages donnaient le camp du « oui » vainqueur d’une courte majorité.

Malgré ce revers, le gouvernement et les Farcs se sont empressés d’assurer qu’ils continueraient à poursuivre les démarches de paix. Le président colombien, Juan Manuel Santos, a ainsi reconnu sa défaite, tout en annonçant que le cessez-le-feu serait maintenu. SI bien qu’aujourd’hui en Colombie, les acteurs armés ne veulent plus de la guerre, mais les civils disent « non » à la paix qu’on leur propose. Dès l’annonce des résultats, l’ancien président Alvaro Uribe, leader du « non », a appelé à un « grand pacte national » et s’est dit partisan d’une renégociation de l’accord. La balle est donc dans son camp.

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