Park Geun-Hye est prête à renoncer au pouvoir. Dans une intervention télévisée mardi, la Président de Corée du Sud a déclaré : « Je laisserai la question de mon départ, et d’une réduction de la durée de mon mandat, à la décision de l’Assemblée nationale ». La fille de l’ancien général dictateur Park Chong-hee a dit être disposée à laisser les rennes du pays, mais elle souhaite assurer la transition : « Quand les parlementaires auront déterminé les conditions d’une passation qui minimise la vacance du pouvoir et le chaos dans la conduite des affaires, je partirai ».
Des millions de manifestants réclament son départ depuis plusieurs semaines déjà, depuis qu’a éclaté en octobre le scandale dit du « Choigate », du nom de sa plus proche confidente. Ayant au départ refusé de céder aux manifestations, Park Geun-Hye risquait de faire face à une procédure de destitution. Sa cote de popularité est tombée à 4% et des manifestations monstres ont lieu chaque samedi pour la mettre à la porte.
Si le vote de l’assemblée valide sa destitution, la décision devra encore être validée par la Cour constitutionnelle. Dans l’intervalle, la présidente serait mise sur la touche et l’intérim assumé par le Premier ministre.