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Un électeur, ça Trump énormément !

Personne ne voulait y croire, et c’est arrivé. Personne ne voulait même se préparer à ce bouleversement. La classe politique française donnait des leçons comme à son habitude, sur le personnage de Trump en particulier, et on a même eu un Président de la République qui donnait sa préférence à l’autre candidat. Oubliant encore son devoir de réserve. Mais, bon. Tout le monde ne peut pas être un vrai Président !

Bien avant les résultats définitifs entre Clinton et Trump, Marine le Pen y allait de ses félicitations au milliardaire pour son élection. Si madame le Pen ne devient pas Présidente de la république chez nous, elle pourrait peut-être se reconvertir en voyante électorale ! Et organiser des paris sur les résultats !!
Plus sérieusement, à force de lire, d’entendre, de diffuser des milliers de reportages ou d’articles de par le monde, donnant comme acquise, la victoire d’Hilary Clinton, celles et ceux à qui l’on demande de rapporter juste des faits et de l’info sans parti pris, ont un peu dérogé déontologiquement non ?

Il suffit de regarder les titres de la presse avant l’élection.

Donald Trump, celui par qui le scandale arrive, celui qui fait peur, lui qui a tenu des propos racistes, lui qui a appuyé sur des points sensibles, est celui dont les analystes, les médias et la classe politique mondiale –quasiment- se sont focalisés sur des propos sexistes, la construction d’un mur, des mains aux fesses, plutôt que de regarder une réalité qui se dessinait de plus en plus dans l’ombre de l’élection : à savoir le peuple en dégout des représentants politiques, en hémorragie, en perdition, sans repères aucun. Trump leur apportait de quoi panser leurs maux et a su utiliser leurs mots.

Exit donc celles et ceux qui soutenaient les bien-pensants, les formatés, les vieux de la vieille, les distants du terrain et des réalités de la rue. Trump le winner de l’immobilier, est aussi le winner de cette élection donc.

Les américains ont choisi le milliardaire pour essayer « autre chose », conscients -faut-il le croire- qu’une fois à la Maison-Blanche, entouré d’experts il fera oublier ses dérives verbales ou extrémistes qui pourraient faire partie de son « jeu électoral ». Son premier discours en tant qu’homme élu le montre en autre posture…
Aux Etats-Unis, un candidat atypique est toujours moqué, décrié par le monde, Ronald Reagan en savait quelque chose. Lui, l’ancien acteur de série B, le cow-boy de cinéma. Il a pourtant été élu deux fois.  

Mais les Etats-Unis ont le pouvoir de donner la chance à chaque citoyen d’accéder aux postes les plus prisés, sans œillères aucune. L’inverse de notre vieille France.
Reste à savoir maintenant, quels seront dans quatre ans les résultats de la politique de l’ex-opposant d’Hilary Clinton ? Quel sera le vrai visage du pays le plus puissant du monde ?
Pour l’instant, chacun par delà les mers ne sait pas comment interpréter l’avenir avec cet allié de poids que sont les Etats-Unis. Mais chacun s’accorde à voir que maintenant, des électeurs ça peut « Trumper » énormément.
 

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