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2016-2017 : la chanson populaire à l’honneur !

Concernant Chantal Goya, elle reste l’éternelle fée du bonheur, fédératrice et intergénérationnelle, ni-kitch ni- branchée des enfants de première jeunesse ainsi que d’une certaine parentalité reconnaissante .

Si quatre stars sont au paradis depuis des années –mais revivent technologiquement dans un spectacle que nous évoquerons plus-bas- il en est une, bien sur pieds à 74 ans, qui offre un paradis imaginaire sur terre : Chantal Goya.

Celle qui a rythmé la douce enfance sans violence de millions de gamins, poursuit encore et encore ses tournées à travers la France, les pays francophones et même la Chine en mai et juin 2017. L’artiste arrive à convaincre des salles pleines tant son énergie et la beauté de son dernier spectacle « Les aventures fantastiques de Marie-Rose », le nouveau conte musical de Jean-Jacques Debout, est une réussite.

Deux heures de tableaux musicaux où ratcourci, sorcier-marabout, homme-invisible, koalas, petit taureau d’Espagne, sans oublier les incontournables chat-botté, lapin, et Bécassine, entrainent non seulement les enfants entre 4 et 10 ans mais aussi leurs parents et grands-parents ! La cote de popularité de Chantal Goya est intacte, l’amour et la sincérité du couple Debout-Goya pour le public leur rend de manière extraordinaire de multiples plaisirs sous les applaudissements.

Et que les journalistes donneurs de leçon qui ont voulu sacrifier la chanteuse sur l’autel de la ringardise depuis tant d’années, aillent s’enfoncer dans la fange d’une basse-cour abandonnée ! Ces mêmes journalistes qui ont pourtant aimé Chantal Goya lorsqu’ils étaient plus jeunes, s’en sont détournés pour la molester de leurs mots ignobles. Des journalistes aigris croyant transmettre le savoir et la bonne parole, au travers d’un masque d’intellectualité, mais qui raisonnent creux pour ce qui est de la bienveillance et de l’ouverture d’esprit…

Alors que nous passons des moments terribles au quotidien, que l’information déverse des images qui ne prêtent pas à sourire ou à jouir, que nous traversons une crise politique grave tant les énarques se révèlent être au-rabais actuellement, que reste-t-il de la joie, du bonheur, de l’oubli, du plaisir ?

Il nous reste des artistes heureusement. Et ce spectacle de Chantal Goya m’a vraiment interpellé. Dans le bon sens, riche en rêves, en couleurs, en sonorités, et aussi messages d’avenir sur l’environnement. Le 7 janvier 2017 à Toulouse, le 11 à Enghien, le 25 février en Belgique et un peu partout jusque mi-avril. Un spectacle en chair et en os à voir ! Tandis qu’un autre show en hologrammes prend place durant l’hiver : Hit-Parade.

« Hit-parade » c’est  LA comédie musicale à ne pas manquer, pour se croire en pleine émission de télévision autour de 1975 quand Cloclo, Dalida, Sacha, Mike tenaient fièrement les premières places des classements musicaux. Des stars vêtues de paillettes, maquillées à la perfection, avec des cheveux « brushingués » et des mélodies populaires qui sentaient bon la belle vie, les paroles et paroles, ou autres Alexandrie Alexandra.

Une comédie musicale pas comme les autres puisque seuls danseurs et musiciens respirent et sont réels, alors que les stars ne sont que de fabuleux hologrammes…

Et l’émerveillement va en étonner plus d’un ! La technologie permet au public de croire à l’impossible : le retour et  la présence de ces stars mémorables. Un voyage dans le temps à couper le souffle.

David Michel est à l’origine de ce pari fou : « Avant tout, il ne s’agit pas que d’un spectacle d’hologrammes ! Sur scène, il y aura également une douzaine de danseurs, des musiciens en live, des comédiens… Ce procédé technique apporte de l’émotion au public car la star lui fait face …Il ne s’agit pas non plus d’un concert…Non, c’est véritablement un spectacle musical écrit par Grégory Antoine et Bruno Gaccio, qui a apporté sa touche humoristique : Dans les studios de la télévision française, Claude François met sur pied un grand show télé auquel il convie Dalida, Mike Brant et Sacha Distel et qui permettra à tous de sublimer leurs chansons. Offrir aux spectateurs de découvrir l’envers du décor de la création d’une émission de télé les fait pénétrer dans les coulisses d’un monde inconnu…Nous avons sélectionné quatorze chansons qui sont autant de tubes éternels. A elles quatre, ces stars ont vendu environ 250 millions d’albums et Alexandrie, Alexandra était encore numéro 1 à la Sacem l’an dernier… » .

Et de rajouter pour le côté technique : «Les hologrammes de Michael Jackson, Elvis Presley, Tupac Shakur ou Whitney Houston qui ont déjà vu le jour font figure de simples expériences en regard de ceux que nous avons mis au point. Ils évoluent sur une scène gigantesque et profonde. Chaque minute coûte une fortune… Et faire saluer Cloclo, Dalida, Mike Brant et Sacha Distel ensemble est une prouesse.Ce spectacle, c’est un tiers d’audace, un tiers de passion et un tiers de folie ».

De son côté, Rodolph Chabrier spécialiste d’effets spéciaux chez Mac Guff (une société française avouez que c’est important de le signaler, cocorico) révèle : « Sur la scène, tout mélangé aux décors, aux comédiens, aux musiciens, et baigné dans les différentes lumières du plateau, les hologrammes seront en parfaite immersion au milieu des acteurs en chair et en os ».

Orlando, le frère et producteur de Dalida avoue : « Quand le producteur du spectacle David Michel m’a convié à une projection pour me présenter le projet, j’ai trouvé le résultat bluffant et inquiétant. Je n’ai pas été convaincu tout de suite, et j’ai mis longtemps avant de donner ma réponse ; j’ai d’ailleurs été le dernier à signer le contrat. Il a fallu toute l’insistance et la persuasion de David Michel pour me convaincre de la présence indispensable de Dalida dans ce spectacle ».

« Hit-Parade » un événement musical dont on parlera beaucoup à partir de mi-janvier au Palais des Congrès à Paris, puis en France un peu partout.

Enfin, rappelons que ce que nous croyons être des hologrammes sur les cartes bancaires par exemple, n’en sont pas tout à fait comme l’indique wikipédia : « Par abus de langage, on nomme « hologrammes » les dispositifs apposés sur des cartes bancaires, billets, passeports, boîtes de logiciels et autres objets dont on veut améliorer la non-reproductibilité. Leurs caractéristiques sont difficiles à reproduire par des faussaires1, mais ils ne contiennent pas d’information 3D : le relief apparent s’inverse quand le dispositif est retourné de 180° (la tête en bas), et disparaît pour une rotation de 90° ».

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