• À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
La Revue Internationale
  • UNION EUROPÉENNE
  • RUSSIE
  • AMÉRIQUES
  • ASIE
  • AFRIQUE
  • MOYEN-ORIENT
  • LE MONDE DE DEMAIN
Idées

Qui est derrière l’occupation d’Alep ?

29.12.2016 par Marc Reeves

Le rôle de l’Iran


Alep est actuellement occupée par le Corps des Pasdaran du régime iranien ainsi que ses mercenaires. Leur nombre s’élève à 25 000 hommes selon des sources de l’OMPI (Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran). Les effectifs de l’armée syrienne sont très limités et répondent aux ordres du Corps des Pasdaran. Les atrocités commises dans la ville assiégée, à l’instar des récentes entraves à l’évacuation des habitants, de l’attaque du convoi des bus et des exécutions de masse, sont commanditées par les forces liées au régime des mollahs. Le QG principal du Corps des Gardiens de la révolution à Alep se situe à 30 kilomètres de la ville. La garnison dans lequel il est basé sert également à la fabrication de missiles par les Pasdaran. 


En effet, Khamenei et ses acolytes soutiennent Bachar Assad dans l’espoir que leur régime survive, et peu importe le prix. Le chef du bureau de Khamenei, le mollah Mahammadi Golpayegani, a d’ailleurs déclaré que le sort de la guerre en Syrie était lié à leur destin. Il a également exprimé sa déception concernant les « survivants de Daech », soit les habitants d’Alep sauvés.  Par ailleurs, le représentant de Khamenei qualifie les atrocités commises à Alep de « victoire source de fierté ». Hassan Rohani a quant à lui félicité Bachar Assad par téléphone, et affirmé que le régime de Téhéran continuera à soutenir Damas. Il a également appelé à poursuivre le massacre des habitants d’Alep et reproché à certains gouvernements musulmans de s’inquiéter pour le peuple et l’armée de Syrie. 


En outre, la Résistance iranienne a identifié le général de brigade des Pasdaran Javad Ghafari comme le principal commandant du régime iranien à Alep. 
Ce que la plupart des gens ignorent, c’est que les forces sous le commandement de la Force Qods ont subi de lourdes pertes. Toutefois, les forces des Pasdaran sont dans l’interdiction de dévoiler les décès.


La réaction de la communauté internationale

Les images du conflit d’Alep sont diffusées quotidiennement dans les médias du monde entier et suscitent l’effroi et l’horreur. De nos jours, grâce au réseaux sociaux, il est impossible de nier ce qui se passe en Syrie. Et pourtant, la communauté internationale reste passive, malgré les centaines d’images d’enfants, de femmes et d’hommes en détresse au milieu des bombardements. 


Giulio Maria Terzi, ancien ministre italien des Affaires étrangères et membre de la commission consultative du groupe « United Against Nuclear Iran », affirme que le monde occidental est honteusement responsable de la situation actuelle en Syrie. Il ajoute qu’une intervention directe n’aurait sans doute pas été nécessaire si des mesures pour empêcher l’implication de l’Iran avaient été prises à temps. En outre, il explique que c’est l’Iran qui a convaincu la Russie de rejoindre le conflit, et que la visite de Suleimani à Moscou a été ignorée. En ignorant la participation de l’Iran dans le conflit, la communauté internationale soutient de façon tacite les violations des droits de l’homme commises par la République islamiste. Une grave erreur déjà commise en 1988 lors du massacre de 30 000 prisonniers politiques en Iran, et qui se reproduit aujourd’hui avec la situation de la Syrie. 


De son côté, la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne Maryam Radjavi considère que « les commentaires de Rohani, prétendu président modéré du régime clérical, appellent sans vergogne à l’assassinat en masse de personnes d’Alep. « Les Gardiens de la révolution iraniens et les leurs milices mercenaires sont en train de mener en Syrie, les crimes de guerre les plus atroces et les crimes contre l’humanité sans précédent au 21ème siècle », a-t-elle ajouté. 


Ces réactions constituent une preuve indéniable de la responsabilité totale de Khamenei et des autres dirigeants du régime. Ils doivent répondre de ces crimes devant la justice.


Cependant, le régime des mollahs est certain qu’il ne sera pas inquiété par la communauté internationale. Par conséquent, la seule solution pour mettre fin à cette situation insoutenable et éradiquer des entités terroristes comme Daech est de chasser le régime iranien ainsi que ses pasdarans et mercenaires de toute la région, en commençant par la Syrie.


La couverture médiatique de l’occupation d’Alep offre une opportunité aux organisations civiles, dignitaires et ONG de stopper Téhéran et Moscou en exhortant la Cour pénale internationale et le tribunal des crimes de guerres à prendre des mesures. 

Marc Reeves


Alep Iran Pasdaran Syrie
Tribune à la une
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile
Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France. ...

Idées
lri-ipad

Newsletter

Pour vous abonner à la newsletter La Revue Internationale, remplissez le formulaire ci-dessous.

Bakou évacue son ambassade en Iran

Bakou évacue son ambassade en Iran

27.01.2023
En Continu
Le sentiment anti-allemand renforcé en Pologne

Le sentiment anti-allemand renforcé en Pologne

27.01.2023
En Continu
Trump fait son retour sur Meta

Trump fait son retour sur Meta

26.01.2023
En Continu
Commerce florissant entre Moscou et New Delhi

Commerce florissant entre Moscou et New Delhi

26.01.2023
En Continu
Sur le même sujet
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

19.05.2022
Idées

Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France.

Maigre bilan pour la Russie dans le Donbass

Maigre bilan pour la Russie dans le Donbass

18.05.2022
Grand Angle

Les déconvenues s’accumulent pour la Russie en Ukraine malgré un changement stratégique et une concentration de son offensive sur le Donbass

Le Kazakhstan s’engage sur la voie de réformes politiques radicales

Le Kazakhstan s’engage sur la voie de réformes politiques radicales

05.04.2022
Actualités

Par Eugène Berg, essayiste et diplomate français. Spécialiste de la Russie et professeur au Centre d’études diplomatiques et stratégiques (CEDS, Paris) Trois mois après l’épreuve qu’il a traversée, le Kazakhstan,

Chine et Russie : partenaires mais pas alliées

Chine et Russie : partenaires mais pas alliées

15.03.2022
Grand Angle

Derrière le soutien d’apparence de la Chine à la Russie il ne faut pas se méprendre : la priorité chinoise est bien de défendre ses intérêts.

Revue Internationale
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
  • Grand Angle
  • Idées
  • En Continu
  • Union Européenne
  • Russie
  • Amériques
  • Asie
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
© 2017 La Revue Internationale. Tous droits réservés.
Scroll to top
Aller au contenu principal