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Donald Trump dément un rapport source d’une potentielle compromission avec la Russie

Pour la première fois depuis sa victoire face à Hillary Clinton, le 8 novembre 2016, le président élu des Etats-Unis Donald Trump a répondu aux questions d’un parterre de 250 journalistes. Cependant ce premier contact a été largement dominé par un nouveau scandale. Selon un rapport de 35 pages, à l’authenticité incertaine, commandées par des membres du Parti républicain, les services d’espionnage russes disposeraient d’informations compromettantes (« kompromat ») compilées au fil des années, notamment sur des rencontres avec des prostituées de l’homme d’affaires à Moscou.

Les informations les plus volatiles sont également les plus controversées : Il s’agit de notes et d’analyses, datées de juin à décembre 2016, rédigées par un ancien agent du MI6 – les services de renseignement britanniques – en poste à Moscou durant les années 1990. Il a rédigé ses conclusions pour le compte d’une société américaine travaillant pour des opposants républicains, puis démocrates, de Donald Trump. Cependant, les informations qu’il contient n’ont pas été confirmées, et doivent de fait être prises avec précaution.

« Ce sont des fausses informations. C’est bidon. Ces choses ne se sont jamais passées. Et cela a été obtenu par nos adversaires », a déclaré M Trump, avant de tempêter « c’est une honte que ces informations soient diffusées (…) C‘était un groupe d’opposants qui se sont réunis – des malades – et ils ont rassemblé toutes ces conneries ». Il a été mis en ligne mardi 10 janvier par le site d’information Buzzfeed. Le contenu de ce rapport avait été notifié à Donald Trump et Barack Obama par les agences du renseignement américain avant qu’il ne soit rendu public.

Depuis plusieurs semaines, Donald Trump est régulièrement aux prises avec les services de renseignement de son propre pays, en particulier sur la question de l’ingérence russe dans les élections américaines en sa faveur. Mercredi, Donald Trump a accusé les agences de renseignements américaines d’avoir laissé fuiter le « faux » dossier russe. « Je pense que c’est scandaleux, scandaleux, que les agences de renseignement aient permis [la publication] d’une information, qui s’est révélée être erronée et fausse (…) C’est le genre de choses que l’Allemagne nazie faisait. »

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