Le président américain Donald Trump a signé, lundi, une ordonnance retirant son pays de l’accord de libre-échange transpacifique (TPP). Le gouvernement australien a tendu la main à la Chine, initialement exclue.
Donald Trump continue dans sa démarcation avec son prédécesseur, en s’en prenant à un autre grand chantier de Barack Obama : l’accord de libre-échange transpacifique (TPP). Dans une ordonnance présidentielle signée lundi 23 janvier, il a mis fin à la participation des États-Unis.
L’accord avait été signé en février 2016 entre les Etats-Unis et onze autres pays (Canada, Mexique, Chili, Pérou, Japon, Malaisie, Vietnam, Singapour, Brunei, Australie et Nouvelle-Zélande) – représentant 40% de l’économie mondiale – pour créer une zone de libre échange dont serait exclue la Chine.
Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a déclaré que son gouvernement avait entrepris des « discussions actives » avec d’autres parties du TPP, comme le Japon, la Nouvelle-Zélande ou Singapour. Il a dit chercher des moyens de « le faire aller de l’avant ». « Certainement, il y a le potentiel pour que la Chine rejoigne le TPP », a-t-il souligné.
Le Premier ministre néo-zélandais Bill English a lui-aussi ouvert la voie à des négociations avec Pékin, estimant qu’il fallait « faire un effort afin de voir ce que peut devenir le TPP, plutôt que de l’abandonner et d’attendre un coup de téléphone (de Washington) au sujet d’un éventuel accord bilatéral ».